L’intérêt de voyager ne se limite pas seulement à la découverte d’une langue, d’une gastronomie ou d’une culture différente. Celui-ci permet également de distinguer les usages courant de la société qui vous accueille.
Sur cette base, à l’occasion de mon week-end à Londres : j’ai redécouvert la courtoisie avec un plaisir non dissimulé !
Afin de faire taire les esprits chagrins, il n’est nullement question ici de prétendre que tout est parfait au royaume de sa très gracieuse majesté, mais bien de souligner la délicieuse facilité de ses sujets à la pratique de l’amabilité généralisée.
Que vous soyez un adepte du shopping ou un accro du tea time, nos amis britanniques (et les nombreux expatriés qui y travaille) sauront vous faire redécouvrir les bienfaits de la politesse, de la gentillesse et de la qualité de service.
Si cette courtoisie organisée existe encore dans notre beau pays de France, il n’est pas inexact de reconnaitre qu’il nous faut désormais y mettre le prix pour en profiter durablement. Tout le monde n’a pas la chance de résider dans un palace ou de faire ses achats dans les boutiques de la place Vendôme.
Pour tous les autres, il vous reste les couloirs du métro où l’on n’hésitera pas à vous bousculer sans s’excuser, les boutiques classiques où vous serez rarement salués et les cafés-restaurants où vous serez rarement remerciés.
La courtoisie est un devoir. La courtoisie est gratuite. Elle ne prend guère de temps à celui qui s’en fait l’artisan et procure des sensations apaisantes à celui qui la reçoit. Dans un souci de préserver sa place de N°1 du tourisme mondial, la France aurait beaucoup à gagner à décréter la courtoisie d’utilité publique.
Pour les curieux ou les demandeurs, sachez qu’il existe une école de la courtoisie française et même une association de défense de celle-ci qui entend rendre leur amabilité à nos compatriotes.
La courtoisie, cette qualité permettant de distinguer le règne humain à celui du règne animal !
A la manière de Jacques Deval : « La courtoisie est la partie principale du savoir-vivre, c'est une espèce de charme par où l'on se fait aimer de tout le monde ».