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C’était la fête aujourd’hui à Jacmel. Du moins, la partie de la fête où les touristes et les familles sont bienvenues. Plus tard, c’est une autre histoire. Mes deux kodak ont marché toute la journée. Il y a toutes les couleurs que vous pouvez imaginez. Impossible d’en choisir une sans le regretter deux minutes plus tard. Il y a la joie et il y a la peur, le noir, les morts. L’inconscient collectif haïtien est à la hauteur de l’animisme qui aspire tout ce qui vit sur ce bout d’île. Des histoires de zombies tirés directement du vaudous, des personnages politiques, des papas juifs. Des dimensions symboliques à laquelle malheureusement je n’ai pas assez accès. Comme cet enfant peint, avec ses frères, il est assis sur un âne que le père (peint comme les enfants) tire. J’ai demandé à trois haïtiens de m’expliquer, personne pour me donner la clé. Peut-être vous la connaissez ??