Ecomusée de la Margeride - Cantal

Trois lieux pour apprendre, découvrir... se souvenir
L’écomusée de la Margeride, créé en 1975, raconte l’histoire passée et présente des habitants de ce pays de montagne à travers trois lieux : la ferme de Pierre Allègre, le jardin de Saint-Martin et l’école de Clémence Fontille.
Avec des maisons et des jardins, des objets et des images, des odeurs et des ambiances, l'écomusée de la Margeride raconte l'histoire passée et présente des habitants de ce pays de montagne situé entre Cantal, Lozère et Haute-Loire.
En 1975, alors que le crise économique s'installe durablement et que les effets de l'exode rural se font cruellement sentir sur la région, une page se tourne en Margeride.
Pressentant que rien ne sera désormais plus comme avant, les habitants de Loubaresse, petit village en marge du Cantal, décident de mettre en valeur, pour mieux la conserver et faire perdurer la mémoire de toute une époque, la ferme de Pierre Allègre, vieux paysan du cru. La maison du paysan est née, elle deviendra bientôt l'écomusée de la Margeride, le seul en Auvergne à être reconnu par le ministère de la Culture. Outre la maison de Pierre Allègre, dont l'état de conservation et la haute valeur patrimoniale forcent le respect, l'écomusée comprend deux extensions : le jardin Saint-Martin à Ruynes-en-Margeride, qui s'intéresse aux rapports entre l'homme et la nature et l'école de Clémence Fontille, à Signalauze, qui témoigne de ce que fut la vie scolaire de nos aïeuls, jusque dans l'immédiat après-guerre.
Lieu d'animations et d'expositions, l'écomusée de la Margeride se positionne comme acteur de développement local, véritable trait d'union entre la Margeride d'hier et celle d'aujourd'hui.

La ferme de Pierre Allegre - Loubaresse
Au coeur du village de Loubaresse, la ferme de Pierre Allègre est une invitation à découvrir et partager la vie quotidienne d'une famille de la Margeride au siècle dernier.
De la salle commune à la grange, en passant par les chambres ou l'étable, tout a été fidèlement conservé ou reconstitué.
Les pierres sont elles-mêmes de précieux témoignages : des inscriptions gravées dans un linteau au-dessus de la porte d'entrée indique que Pierre Croizat construisit cette bâtisse, l'une des premières de la région faite en un seul bloc. Elle sera agrandie par son petit-fils, Pierre Allègre en 1844.
De magnifiques sculptures au-dessus de la porte d'entrée ont été réalisées par des tailleurs de pierre, pour remercier la famille de son hospitalité. Celle-ci en sera très fière car seuls les riches propriétaires pouvaient s'offrir de telles fantaisies.

Le jardin de Saint-Martin - Ruynes-en-Margeride
Au pied de la tour de Ruynes-en-Margeride, vestige d'un château du XIIe siècle, s'étend le patrimoine naturel de la Margeride.
Invitation à découvrir les milieux naturels de la région, la faune, la flore et l'action de l'homme qui a façonné ce paysage depuis des générations.
Une exposition interactive permet aussi de comprendre la création du massif de la Margeride, la fabrication du granit et particulièrement celle du granit " à dent de cheval ".
Une présentation de la cueillette en Margeride ( champignons, myrtilles, narcisses, lichens... ) permet de découvrir le rapport qu'entretien l'homme avec son milieu naturel à travers une activité traditionnelle qui connaît de profondes mutations.

L'école de Clémence Fontille - Signalauze
En 1870, l'école du hameau de Signalauze située sur la commune de Ruynes-en-Margeride, accueille ses premiers élèves. D'abord école privée de filles, elle devint école publique mixte en 1873. En 1983, alors qu'elle ne compte plus que quatre élèves, elle ferme ses portes.
Ce lieu qui porte le nom de l'institutrice tant appréciée des élèves au début du siècle, propose une exposition qui retrace le chemin des écoliers de 1870 à nos jours : disputes, jeux... de la marche à pied au ramassage scolaire.
On peut y écouter le récit des divers chemins des écoliers ( interviews d'anciens élèves de l'école faites par Laurent Vedrines ).