Point de vue du mentor de l'Elysée, suivi de sélection concise des réactions - à mon sens les plus significatives (mais pas les plus véhémentes; il est vrai que le ton général du texte ne manque pas de morgue) Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République et chef de la mission interministérielle de l'Union pour la Méditerranée :"Ce n'est pas aux diplomates de concevoir la politique étrangère de la France"
J'ai bien lu : "la France est l'avocat des pauvres et de l'Afrique" ? Voilà déjà deux contre-vérités stupéfiantes. J'ai bien lu : "fallait-il faire l'Union pour la Méditerranée sans la Tunisie et l'Egypte" ? Mais, M. Guaino, fallait-il vraiment faire l'UPM, sinon pour noyer le poisson de l'Europe sans la Turquie ? Est-ce ainsi que vous comptez donner des leçons de politique étrangère ? 26/02/11 - 17h01
Sur le fond M. Guaino à tout à fait raison. La politique est une affaire de politiques (exécutif et législatif) et non de ses représentants dont la fonction est de mettre en oeuvre la politique et non de la faire. Maintenant, pour que les diplomates puissent agir il faut que la politique soit claire. Si cela n'est pas le cas les diplomates sont désemparés. Le vrai souci réside dans la difficulté qu'il y a à être le 3ème pays vendeur d'armes et en même temps défenseur des droits de l'homme. 26/02/11 - 15h56
Comme les chevaux de trait, il a des oeillères : incapable d'évaluer les réalité du terrain : il prétend que la France est l'avocat des pauvres en Afrique: elle ne fait qu'exploiter leurs richesses (Aréva et Total). Pour lui, au G20, la France a défendu la régulation (celle de la Grèce et de l'Islande et d'Irlande pillés par leurs banquiers) le droit (celui des grands groupes financiers) la justice (chômage pour les pauvres, privilèges pour les riches). Aller rêver ailleurs, M. Guaino 26/02/11 - 15h01
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