Le parcours de Daniel Firman est exemplaire. Une première exposition à la galerie Patrick Martin à Lyon en 1995, et le Lyonnais se retrouve dans plusieurs expositions collectives en région. Remarqué en 2000 par le critique d’art Franck Lamy - aujourd’hui chargé des expositions temporaires au MacVal - il est alors présenté au galeriste parisien Alain Gutharc qui l’expose pendant plus de 8 ans. En 2007, à l’occasion de l’exposition « La masse grave » à Paris, je me souviens d’Alain Gutharc m’expliquant la démarche de Daniel Firman, ancien danseur et chorégraphe. « Il cherche le geste précis, sans artifice. Ainsi, ses photos de personnes en suspension ne sont pas des photomontages : ses modèles ont réellement été mis dans des positions acrobatiques », m’avait-il affirmé. Le mouvement en mode pause… En 2008, Firman expose au Palais de Tokyo : « Würas (à 18 000 km de la terre) » et rejoint, l’année suivante, l’écurie Perrotin. A quand Miami ?
« Blackflip » ne montre pas seulement la troupe favorite de Daniel Firman mais plusieurs autres sculptures récentes dont une machine à laver « Rotomatic » qui tourne sur elle-même au rythme de ses programmes de lavage, évoquant le corps d’un danseur tournant sur lui-même.
> Le site de Daniel Firman http://www.danielfirman.com
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