Et une série de longues durée, ou une série de vieux diplômés, à qui voudra bien accepter la prime de chasseur (de tête).
Faut dire qu’aux conditions du marché, le stock de chômeurs ça fait des ronds. Surtout pour ne pas être capables d’en réinsérer plus de 15 à 20 %, dans le meilleur des cas.
Mais maintenant, que va faire le Service vaudois de l’emploi de ses merveilleuses mécaniques huilées que sont les ORP et leurs conseillers endormis et de mauvais poil.
Car de fait, les ORP sont là pour faire précisément ce travail qu’ils n’ont jamais réussi à effectuer avec succès. Il faut dire que la faune de « professionnels » qui les hantent est à la hauteur du meilleur passage de Kafka.
L’usager qui doit en passer par là ne peut espérer qu’une seule et unique chose : de tomber sur un conseiller au moins juste capable de compassion. Pour le reste, les résultats des ORP sont misérables. Ils tournent en rond, en autarcie, étant même capables de générer de nouveaux chômeurs dans les rangs de leurs conseillers épuisés.
Pas sûr qu’avec ce genre de dispositif, l’espoir de trouver un nouvel emploi ne relève pas de la pure utopie. Sans parler de l’aspect moral de la vente en gros de ballots de chômeurs.