The Yardbirds #4 :
Keith Relf : chant, harmonica
Chris Dreja : basse
Jim Mccarty : batterie
Jimmy Page : guitare
Après le départ de Jeff Beck, le groupe décide de ne pas engager de deuxième guitariste et signent avec le producteur Mickie Most, qui va s'obséder à leur faire enregistrer un hit, le groupe étant en perte de vitesse dans les charts.
Avril 1967, sortie du premier single avec cette formation : “Little games (Wainman-Shapiro)-Puzzles (Relf-Dreja-Mccarty-Page)” (#51 US)
Vu l’insuccès du disque en Angleterre, le groupe décide de se concentrer sur le marché américain et les prochains disques des Yardbirds ne sortiront qu'aux Etats-Unis.
Juillet 1967, le groupe sort son deuxième album (uniquement américain) "Little Games" (#80 US),produit par Mickie Most.
Little games (Wainman-Shapiro)
Smile on me (Relf-Dreja-Mccarty-Page)
White summer (Page)
Tinker, tailor, soldier, sailor (Mccarty-Page)
Glimpses(Relf-Dreja-Mccarty-Page)
Drinking muddy water(Relf-Dreja-Mccarty-Page)
No excess baggage (Atkins-D’errico)
Stealing stealing(Relf-Dreja-Mccarty-Page)
Only the black rose (Relf)
Little soldier boy (Relf-Mccarty-Page)
Un album patchwork qui contient d'excellents moments (Tinker, tailor, soldier, sailor qui aurait fait un excellent single à mon avis) mais qui manque d'union et de direction.
“White summer" est devenu le showcase de Jimmy Page sur scène et joué lors des premières tournées de Led Zeppelin. (voir le concert au Royal Albert Hall sur leur DVD).
Juillet 1967, nouveau single : “Ha Ha said the clown (Hazzard)-Tinker, tailor, soldier, sailor (Mccarty-Page)” (#45 US).
Le morceau avait été un tube pour Manfred Mann quelques semaines plus tôt et c'est sans doute la raison du peu de succès de cette version, pourtant très réussie.
Octobre 1967, nouveau single : “Ten little indians (Nilsson)-Drinking muddy water (Relf-Mccarty-Page)" (#96 US).
Le groupe et surtout leur producteur, Mickie Most, semblent perpétuellement à la recherche d'un hit, mais le groupe tombe en chute libre malgré des concerts incessants, fatigants et infructueux où Jimmy Page se donne à fond et sans le savoir, mets au point le matériel qui deviendra le premier album de Led Zeppelin, avec entre autre un nouveau morceau, "Dazed and confused" qui devient un grand moment des concerts des Yardbirds avant de devenir un classique du Zeppelin.
© Pascal Schlaefli
Février 2011