J'ai mis des lunettes noires
Alors je roule plein fard.
Grimé de secrets bien cachés,
Que j'écoule certains soirs,
Le long des grands boulevards.
Je crois que j'ai fini de me faire marcher.
J'ai mis un loup,
Pour mieux vous voir.
Je n'ai plus de reflet dans le miroir.
Quand je souffle née le brouillard.
Je crois que je suis flou.
J'ai rafistolé un costard,
En y collant des bouts de vers
Qui réfléchissent à ta lumière.
Pendant que je ne panse plus tes mots mis.
Je crois que je ne suis plus.
J'ai mis des tongs avec des marguerites,
Pour te dire des poésies ,
Avec des pieds fleuris.
Je crois que je ressuscite.
Un transi se tord d'effroi,
en regardant ses radios du froid,
Je lui passe devant ,sans mon ombre
Je crois que je suis un drôle de numéro.
Mais toi, tu fais briller mon coté sombre,
Alors que la lune nous apporte des croissants.
Nous vivons dans un étrange quartier,
Où nos yeux restent écoeurquillés,
Je ne suis que ton infime amant.
Je m'affirme amant dans ton filament.
Je me suis dessiné la moustache de Zorro,
Mais je suis aussi bavard que Bernardo.
Dans des pas sots, je t'invite à danser un slow,
On s'en fout, on n'est pas pressé,
Le jour finira par arriver.