Bakou et Athènes veulent intensifier l’exportation de gaz azéri vers l’Union Européenne, via la gazoduc ITGI devant rallier l’Italie via la Turquie et la Grèce.
« Un grand avenir s’ouvre à nous » en matière de coopération économique et énergétique, a déclaré M. Mammadyarov, en visite de 48h à Athènes, après s’être entretenu avec le Premier ministre Georges Papandréou puis son homologue grec, Dimitris Droutsas.
« Le gaz azéri est sur le marché grec, avec 700 millions de m3, nous discutons de la possibilité d’augmenter ces quantités (…) le marché grec est très important car la Grèce est le premier pays membre de l’UE où arrive directement le gaz naturel du bassin de la Caspienne », a-t-il relevé. M. Droutsas a pour sa part souligné le « ferme engagement » grec à faire avancer le gazoduc ITGI, soulignant que cet ouvrage « arrivé à maturité (…) a gagné en attractivité avec la possibilité qu’il soit relié à la Bulgarie ».
Sofia avait annoncé en novembre 2010 un accord avec un consortium gréco-italien pour la construction d’un tronçon de 100 kms reliant d’ici 2013 la Bulgarie au gazoduc passant à Komotini, dans le nord-est de la Grèce.
Un mois plus tôt, le Premier ministre turc Recep Tayip Erdogan avait fixé à 2015 l’achèvement du tronçon de ITGI reliant la Grèce à l’Italie, après la construction en 2007 du gazoduc reliant la Turquie à la Grèce, d’une capacité maximale de 11,5 milliards de m3 par an. Mené par le groupe italien Edison, et les sociétés publiques gazières grecque Depa, et turque Botas, ce projet vise à limiter la dépendance de l’UE du gaz russe, comme d’autres ouvrages concurrents prévoyant des transits via la Géorgie et la Turquie puis les Balkans.
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Mots-clefs :Azerbaïdjan, export, gaz, union européenne