Magazine Cinéma
L'histoire
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah. Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations…
Mon avis
Je suis vraiment allé voir ce film à reculons, mais Festival d'hiver oblige... J'avais détesté Slumdog millionaire et le saccage que Danny Boyle avait fait du roman Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliardaire. Et une grosse incompréhension sur le succès et les prix reçus par la suite. C'est encore pire cette fois-ci. Vraiment insupportable. Vous avez le choix entre clip musical pour chanteur à minettes pré-pubères, spot de pub pour Décathlon et autre Go Sport ou pour le syndicat d'initiative de l'Utah...Après un Bollywood névrosé, on assiste là à un Boyle encore plus excité. Ça saoule très vite en vous flanquant un bon mal de crâne. Le montage n'est pas serré, il est épileptique. Les couleurs flashies, la musique envahissante mais surtout, surtout le scénario d'un vide sidérale ! Il faut bien faire tenir plus d'une heure et demie (de toute façon on connait la fin) sans faire chier le spectateur pour arriver à la fameuse scène de l'auto-amputation. Et là c'est le pompon. Autant de buzz et de promo (soit disant des spectateurs se seraient évanouis...) pour trente seconde de charcutage, hâché par le montage frénétique où l'on ne voit rien !!! Ajouter à cela le sacro-saint couplet américain politiquement correct sur la famille, les vraies valeurs etc...on en peut plus et une seule envie : quitter la salle ! Un vrai scandale ! Danny Boyle est un escroc. Si je n'avais pas eu de carte illimitée j'aurai demandé à être remboursé. Une seule étoile pour James Franco qui ne montre que très peu l'étendu de son talent ici, et pour cause. Dommage. Quant à Danny Boyle soit il arrête la drogue soit il arrête le cinéma ! De la poudre aux yeux des spectateurs voilà ce qu'est 127 heures. La forme est repoussante et le fond est totalement inexploité. Pourtant il y avait de quoi avec cette histoire vraie édifiante. Du remplissage. Ça a bien marché avec Slumdog, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Espérons qu'en plus il ne décroche pas d'Oscars pour cette escroquerie...
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