Près de 80 dossiers ont été labellisés au titre du volet "Energie". Ils visaient principalement des opérations de déploiement d'énergie bio-masse (structuration de filière locale, développement d'outils de production, soutien à la création de réseaux de chaleur ...). L'intérêt de ce type d'approche et de permettre à ces territoires de bénéficier d'appui financier pour faire émerger des projets en accord avec les orientations nationales, mais dont l'ampleur n'est pas suffisante pour retenir des politiques de type "compétitivité". Il faut évidemment les soutenir les premiers pour permettre à une masse critique suffisante de se constituer et ensuite entrainer les autres territoires. Mais la limite est souvent difficile à déterminer.
Par ailleurs, étant donné le principe de non-reconductibilité de ce type d'intervention (habituellement), la question posée par beaucoup est de savoir si l'effet généré a été suffisant. Car ces dernières années, l'Etat s'est fait une certaine réputation en remplaçant des subventions sur la durée par des opérations "marketing" comme ces appels à projets. S'il est vrai que des "lignes de crédits ouvertes" ont pu générer des abuts par le passé, les opérations ponctuelles permettent rarement de structurer une filière, surtout avec des enveloppes relativement limitées.