Et si la crise emportait avec elle ses "gestionnaires" pour ne laisser que deux profils en 2012 : les combattants et les extérieurs ?
Au-delà des spécificités naturelles des opinions, il y a des frémissements d'enquêtes qui méritent l'attention.
L'opinion semble vouloir sanctionner les "infirmiers de la crise".
Elle parait hésiter entre les combattants et les sauveurs extérieurs.
Les combattants sont ceux qui dénoncent la crise, qui la refusent, qui la dénoncent. Leurs remèdes peuvent être inefficaces mais l'opinion récompense au moins la volonté exprimée.
Puis apparaît un nouveau profil : les sauveurs extérieurs. Ils sont restés à l'écart de la crise. Ils donnent à l'opinion l'image d'un parcours neuf car descendant et non plus ascendant comme s'ils allaient condescendre à s'occuper de problèmes qui ne sont pas les leurs aujourd'hui. Pour l'instant, l'opinion prête attention à cette démarche. Encore longtemps après l'atterrissage ?
Les parcours de DSK en France et de Huntsman aux Etats-Unis au printemps 2011 vont mériter une surveillance attentive.
Ils ont beaucoup de similitudes. Le retour sera-t-il aussi aisé qu'il n'y parait aujourd'hui ? Pas si évident ...
Il pourrait très bien rester que les combattants de la crise ...