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La peste à nos portes ?

Publié le 26 février 2011 par Alf Raza

Rapporté par un quotidien de la place, la menace d’une épidémie de peste pulmonaire se profile à l’horizon. La mort de trois personnes ayant travaillées dans l’est du pays dernièrement résonne comme une sonnette d’alarme sur l’éventualité de propagation de cette maladie. Des signes qui deviennent inquiétant car de tout temps, la peste est toujours associée à la saleté due à la misère ambiante. Des mesures se doivent d’être prises pour éradiquer cette menace. Avec le marasme où est plongé le pays, la feinte d’ignorer la possible épidémie sera toujours rattrapée par la triste réalité : la peste se solde toujours par la mort. Nul n’ignore que le vecteur principal de la peste reste toujours être le rat, et la saleté et le cumul d’immondice est favorable à sa prolifération. Le manque de moyen et de stratégie pour assainir les localités est flagrant dans la plupart des communes de la Grande Ile. Et même pour les grandes agglomérations, le problème reste toujours entier quant aux procédés de recyclages des ordures, quasi-inexistants, ne laissant d’autres alternatives que de stocker à ciel ouvert dans des lieux qui malheureusement sont situés trop près des villes.

Et dire que le cas rapporté des trois décès n’est pas isolé. Le nord du pays a également enregistré des décès, environ une quinzaine, portant le bilan officiel à près de 23 morts. A noter que le mode de transmission de cette peste pulmonaire est des plus facile car cela arrive par inhalation de gouttelettes infectieuses, gare donc aux gens qui ne se ménagent pas à postillonner à tour de bras. Ce qui est regrettable pour l’ile rouge c’est que ceux qui sont au pouvoir semblent être trop préoccupé à d’autres priorités, politiques, pour s’activer à promouvoir des plans d’action afin d’éradiquer cette maladie. La feuille de route accapare la plupart, et pourtant aux dires du Dr Simao dernièrement, « La SADC n’a pas de feuille de route. Elle ne fait que mettre des balises et donner des instructions(…) ». Une volte-face qui en désarçonne plus d’un, mais qui devient une suite logique à l’entretien de Joachim Chissano avec l’ancien président Marc Ravalomanana à Maputo, bien que rien n’ait été divulgué sur la possible teneur de cet entretien. Il ne faut pas se voiler la face : tout est remis en cause après la démonstration de force de samedi dernier, le processus de sortie de crise proposé par la SADC est à réviser obligatoirement avec de nouvelles donnes qui n’ont pas été incluses initialement.



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