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A chacun sa croix

Publié le 26 février 2011 par Alf Raza

Ce qui se passe en Libye ne peut laisser indifférent, avec le développement des moyens de communication actuels, rien ne peut rester caché bien longtemps. Ainsi en Libye, malgré les tentatives de black-out des tenants du pouvoir, la révolte du peuple libyen qui a tourné au bain de sang n’a pu être escamotée par le dirigeant Mouammar Kadhafi et sa clique. Ces derniers sont d’ailleurs de plus en plus isolé tant à l’intérieur, lâchés par certains clans laissant l’est du pays aux mains des « révoltés ». Revers de la médaille, les prix du pétrole ont frôlé les 120 dollars à Londres hier dans la matinée !

Décidément tout tourne au vinaigre dans le monde arabe, particulièrement en Libye où les massacres perpétrés par les gens du clan Kadhafi versent rapidement dans le chapitre de crimes contre l’humanité comme on aime à le qualifier actuellement. Car en Libye, des témoins affirment que des blessés sont laissés pour morts à l’abandon dans les rues. Un bilan approximatif, pas facile à vérifier avance le chiffre de 1.000 morts si ce n’est plus. Et voilà que la communauté internationale se mobilise pour condamner le leader libyen alors qu’il fut un temps où certains pays se sont répandus en salamalecs pour avoir les bonnes grâces de kadhafi, allant jusqu’à déployer le tapis rouge et céder à ses caprices de déploiement de tente qui dénotait un dédain certain de la capacité d’accueil de ses hôtes. Mais, c’est du passé maintenant car les voilà qui sont gênés de l’avoir fréquenté ! Le comble !

Les français n’en finissent pas d’être éclaboussé par ce vent de folie des beurs et consorts, les ventes d’armes françaises au leader libyen lors de sa visite officielle, controversée, à Paris en décembre 2007 jouent en défaveur de la France. Autant ne pas mentionner les déboires du «couple MAM », son compagnon le ministre chargé des relations avec le Parlement, Patrick Ollier, ayant été l’ancien président du groupe d’amitié France-Libye à l’Assemblée nationale, lors de la visite controversée du leader libyen à Paris en 2007, toujours.

A chacun sa plaie en tout cas, le peuple libyen étant encore loin de sortir de l’auberge car le vieux lion du désert ne veut pas lâcher facilement le morceau et use de multiples subterfuges pour amadouer les manifestants en rébellion : tantôt se positionnant au-dessus de la mêlée en se comparant aux souverains britannique et thaïlandais, ou brandissant la menace d’une invasion des américains et compagnie tout en tournant en bourrique les manifestants les taxant d’être des drogués à la solde … d’Al Qaïda ou pire encore, offrant des opportunités sécessionnistes pour les régions qui ne sont plus sous sa coupe !



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