[Test] Killzone 3 sur PS3

Si vous êtes fan de FPS et que vous possédez une Playstation 3, vous n’êtes pas sans savoir que c’est cette semaine qu’est sorti le très attendu Killzone 3. La semaine dernière, j’ai eu la chance d’assister à la soirée de lancement qu’organisait Sony. C’était donc, pour moi, l’occasion de tester le jeu à la manette, mais aussi au Playstation Move et avec l’accessoire de tire de précision (ou Sharp Shooter). Ce dernier m’a d’ailleurs, vraiment convaincu, car, même s’il faut un petit temps d’adaptation, les sensations qu’il procure sont vraiment excellentes. De plus, la borne sur laquelle on pouvait jouer au Sharp Shooter était également équipée d’une télévision 3D,  ce qui renforçait l’immersion. Après ce premier contact, nous avons eu droit à une petite présentation de 15 minutes par le Game Director, Matjis de Jong. Enfin, nous avons pu faire notre gue-guerre entre nous grâce à une petite partie de Laser Quest. En fait, c’était plus un concours qu’autre chose puisque le meilleur score de la soirée a remporté l’édition collector Helghast du jeu. Et devinez quoi ? Eh bien je n’ai pas gagné… Par contre, j’ai quand même eu la chance de repartir avec un exemplaire dédicacé par monsieur Matjis de Jong. Maintenant que je l’ai terminé, je vais donc pouvoir vous donner mon avis sur le dernier Block Buster de la PS3.

Killzone 3 nous emmène donc sur la planète Helghan sur laquelle il faudra, une fois de plus, mener une guerre sans merci contre les Helghasts. L’histoire juste après l’assassinat du dirigeant Visari à la fin du second épisode. Je ne vais pas trop vous dévoiler le scénario pour ne pas trop vous spoiler mais, ce qui est sûr, c’est qu’il n’est pas vraiment exceptionnel. L’histoire est assez plate et propose assez peu de rebondissements. Néanmoins, les dialogues sont assez bien écrits et brillamment interprétés ce qui permet quand même une bonne immersion. D’autant que la mise en scène est vraiment bonne, même si elle n’atteint pas la qualité de celle de Call of Duty : Black Ops. Néanmoins, l’ambiance de certains niveaux est vraiment excellente et surpasse largement ce dernier, surtout arrivé à la fin du jeu.

Pour compléter cette mise en scène et cette ambiance, il fallait que  l’aspect technique de Killzone 3 tienne la route. Et de ce côté-là, les développeurs ont vraiment mis le paquet puisque le titre est réellement sublime.  Les personnages sont d’une finesse exemplaire et les décors sont vraiment bien détaillés, surtout durant la phase dans la forêt. C’est d’ailleurs ce niveau-là que j’ai eu l’occasion de tester en 3D lors de la soirée et je dois dire que ça rendait plutôt bien, même si je ne suis pas un très grand fan de cette technologie. En revanche, je n’accroche pas des masses aux décors dévastés présents durant une bonne partie du jeu mais bon, c’est l’histoire qui veut ça. Et puis les autres décors sont superbes donc je ne vais pas trop chipoter. Les graphismes sont donc vraiment bons, ce qui est loin d’être le cas pour la musique qui s’avère assez effacée. Par contre, les voix françaises tiennent bien la route même s’il y a toujours un petit problème de synchronisation entre les voix et les lèvres.

Techniquement, Killzone 3 n’est donc pas parfait, mais il faut bien avouer qu’il a d’énormes qualités. Mais le plus important, comme chacun sait, c’est le gameplay. Et à ces niveaux-là aussi, le jeu est très solide. Certes ça reste du tir à la première personne assez basique, mais la jouabilité est plutôt nerveuse. Par exemple, quand on se met à courir et que d’un coup on appuie sur le bouton accroupi/couverture, le personnage glisse sur quelques mettre avant d’arriver dans sa position finale. De plus, outre les phases de FPS pur et dur, l’aventure solo est ponctuée par des phases de jeux un peu différentes comme, par exemple, un niveau d’infiltration ou encore des partis à véhicule. L’apothéose reste le dernier niveau qui m’a donné l’impression de jouer à un tout autre jeu. Bref, difficile de s’ennuyer en parcourant l’aventure surtout qu’un grand nombre d’armes et d’accessoires, comme l’excellent Jet-Pack, sont mis à la disposition du joueur.

Cependant, même si le mode solo promet des parties d’anthologie, il n’est malheureusement pas très long, ce qui est devenu une habitude dans les FPS. En effet, on prenant votre temps, il vous faudra environ 7 heures pour terminer l’aventure. Mais comme tout jeu du même style, Killzone 3 possède également un mode multi-joueurs histoire de prolonger l’aventure comme il se doit. Evidemment, plusieurs modes différents sont proposés mais j’avoue que j’ai vraiment aimé le mode Guerilla qui tourne autour des classiques Match à Mort et Match à Mort par Equipe. Ce qui est agréable, c’est que le multi ne souffre d’aucune baisse technique et est aussi beau que le solo (et ce, sans le moindre lag). Le gameplay y est tout aussi bon et quelques subtilités bien sympathiques ont été ajoutées, comme l’exosquelette par exemple. Par contre, j’ai eu une petite déception en découvrant que le système de couverture présent dans le solo, était absent en multi. Sans doute était-ce pour contre carrer les plans des diaboliques campeurs… Après, j’avoue que je n’ai pas vraiment eu le temps découvrir toutes les subtilités des différents modes multi-joueurs, mais, après quelques heures passées dessus, je dois dire que je me suis vraiment éclaté.

Conclusion : 16/20

Le nouveau Block Buster de Sony a donc largement rempli son contrat. Il est beau, prenant et possède une jouabilité des plus nerveuses. Il n’est certes pas exempt de défauts, mais ce n’est pas pour autant qu’il faille passer à côté. Une chose est sûre, c’est qu’il soutient largement la comparaison avec les derniers FPS sortis, ce qui est déjà beaucoup. Si vous êtes fans de jeux de tir et que vous souhaitez voir autre chose que dans ambiances de guerre contemporaine, alors Killzone 3 est fait pour vous.