Suite à un long silence depuis le début des révoltes en Libye, Hugo Chavez, le président vénézuélien, vient de manifester son support au président-dictateur de Libye, Mouammar Kadhafi. Cela est inconcevable venant d'un président se réclamant du droit populaire et de la justice. Hugo Chavez, justifie sa position en prétendent qu'ils sont «unis dans un même destin, dans la même bataille contre un ennemi commun», en occurrence l'hégémonie économique occidentale. Tout comme Laurent Gbagbo de la Côte d'Ivoire, ces socialo-fascistes justifient les pires crimes par une position nationaliste et une protection à tout prix de l'économie nationale. À qui profite vraiment ce nationalisme? Cela est discutable.
«Nous rejetons la violence, mais il faut analyser le conflit libyen avec objectivité. On est en train de créer les conditions pour justifier une invasion de la Libye dont l'objectif principal (...) est de s'emparer du pétrole libyen», a déclaré au parlement le chef de la diplomatie vénézuélienne, Nicolas Maduro.
Ce que la diplomatie vénézuélienne écarte totalement, c'est que se sont les troupes militaires de Kadhafi, en assassinant sans vergogne les populations locales, qui engendrent "les conditions pour justifier une invasion de la Libye". En Libye, en Côte d'Ivoire et au Venezuela, il faut continuer l'édification d'une nouvelle structure politique CITOYENNE. Seule une structure citoyenne peaufinée au gré des révolutions précédentes aura la capacité et la légitimité de renverser les despotes de l'État socialo-fasciste ET le pouvoir des corporations internationales. Cette structure citoyenne, c'est la délégation révocable, semblable à ce que j'ai ébauché dans le texte "Comment renverser le pouvoir des corporations, des multinationales et des gouvernements corrompus?"