Des retrouvailles
Traduire sans trahir
Des nouvelles musicales
Nantes en folie
Une décision ajournée
Triomphe du cinéma hongrois
Des retrouvailles

-
Les dernières actus du Burkina Faso -
Roberdam, chanteur, serial killer et futur star -
Les dernières actus de Burundi -
Les dernières actus du Moyen-Orient -
Les dernières actus d'Italie
Traduire sans trahir

Des nouvelles musicales
Dans le cadre de la saison Liszt, le pianiste Alex Szilasi donnera un récital le samedi 26 février à 20h à l'Institut hongrois de Paris. Au programme 6 Chants polonais de Chopin / Liszt, 3 Lieder de Schubert/Liszt, Caprice en la mineur de Paganini / Liszt, Paraphrase sur Rigoletto de Liszt, Ouverture de Guillaume Tell de Rossini / Liszt. Jean-Yves Clément, écrivain, éditeur, directeur artistique mais surtout passionné de musique romantique présentera ce concert.Ivan Fischer à la tête de l'Orchestre du Festival de Budapest, Budapesti Fesztiválzenekat hírei, qu'il a fondé et dirige depuis 1983, sera à Paris, à la Salle Pleyel le 5 mars prochain à 20h. Célèbre salle de concerts de la rue du Faubourg-Saint-Honoré dans le VIIIe arrondissement de Paris. La soprano Petra Lang, grande interprète de Wagner, participera à cette soirée. Au programme, Mephisto-Walz n°1 de Franz Liszt. Puis suivront des extraits d'oeuvres de Richard Wagner, Ouverture et Bacchanale de Tannhäuser, Prélude des Maîtres chanteurs, Voyage de Siegfried sur le Rhin, Marche funèbre de Siegfried, Scène finale du Crépuscule des dieux.
Le même soir à Budapest à 19h, aura lieu le concert de gala à but caritatif qui remplace le traditionnel bal de l'Opéra, les recettes seront remises aux victimes des boues rouges. Les cantatrices Ildikó Komlósi, Gyöngyi Lukács, Andrea Rost et Ilona Tokody y participeront sous la direction du chef György Győriványi Ráth, avec des extraits d'opéra. Gianni Schicchi de Puccini, Macbeth de Verdi, Samson et Dalila de Saint-Saëns, les Noces de Figaro de Mozart. Par ailleurs, Gergely Bogányi interprètera le Concerto pour piano n° 1 en mi bémol majeur de Franz Liszt et Ádám Banda la Rhapsodie pour violon et orchestre n°2 de Béla Bartók. On pourra aussi entendre Minutes symphoniques pour orchestre op.36 d'Ernő von Dohnányi, l'ouverture de Hunyadi László de Ferenc Erkel et les Danses de Galanta de Zoltán Kodály.
La violoncelliste Katalin Péronno-Darabont et la pianiste Irène Polya sont deux musiciennes d'origine hongroise. La première est diplômée de l’Académie de musique Franz Liszt de Budapest en violoncelle et musique de chambre. Elle participe aux tournées des plus grands orchestres hongrois. Depuis 2003, elle vit en France et enseigne actuellement le violoncelle et la musique de chambre à l’Ecole municipale de musique de Croissy sur Seine dans le département des Yvelines. Irène Pólya est née à Debrecen et a étudié à l’Académie de musique Franz Liszt, le clavecin avec János Sebestyén. le piano avec István Antal et Lajos Hernádi ainsi que la musique de chambre auprès de György Kurtág. Installée à Paris en 1981, Irène Pólya mène une double carrière de concertiste et de professeur de piano dans plusieurs pays. Comme soliste elle se produit en France et dans le monde entier, souvent avec son frère László, violoncelliste. Katalin Péronno-Darabont et Irène Polyaont donné un récital le vendredi 11 février à 20h30 au Conservatoire de Colombes. Au programme, Cinq pièces dans un style populaire, pour violoncelle et piano, op. 102 de Robert Schumann ; la Suite populaire espagnole de Manuel de Falla, les Danses populaires roumaines de Béla Bartók et la Sonate pour violoncelle et piano en fa majeur op. 6 de Richard Strauss.
Nantes en folie
La Folle Journée de Nantes s'est déroulée du 2 au 6 février. "Les Titans de Brahms à Strauss" en étaient le thème cette année. autrement dit, les grands compositeurs du XIXe jusqu'au milieu du XXe siècle, Brahms, Liszt, Mahler, Strauss ou encore Schoenberg. Ils figuraient à l'affiche de cette 17e édition. La "journée" avait déjà commencé dans la région et du 28 au 30 janvier, des dizaines de concerts s'étaient succédé à Saint-Nazaire, Cholet, Saumur, Fontevraud, Laval, La Flèche, Sablé-sur-Sarthe, La Roche-sur-Yon, Challans et Fontenay-le-Comte. Le réseau de Radio France avec France Musique, France Inter, France Bleu Loire Océan et Fip a permis aux mélomanes éloignés de participer à la fête. Le dimanche 6 février, une journée entière y a même été consacrée sur Arte, en direct de 9h45 à 20h30. Cette Folle Journée a permis d'entendre notamment les pianistes Boris Berezossky Philippe Cassard ou Brigitte Engerer.Une décision ajournée
Triomphe du cinéma hongrois
Cette reconnaissance internationale du cinéma hongrois contraste singulièrement avec la décision du gouvernement de revoir le système de financement de l’industrie du film en Hongrie. D'ailleurs, le 7 février, un collectif de 9 cinéastes hongrois, Ildikó Enyedi, Benedek Fliegauf, Szabolcs Hadju, Miklós Jancsó, Agnes Kocsis, Márta Mészáros, Kornél Mundruczó, György Pálfi et Béla Tarr, publiait une déclaration contre ce projet. On peut y lire que "Le gouvernement hongrois a décidé de substituer à une structure autonome démocratique et indépendante garantissant la pluralité des films hongrois un système où une seule personne prend les décisions. A notre avis, cette décision met en danger la nature diversifiée des films hongrois". On craint un retour aux pratiques d'avant 1989... Une cinquantaine de cinéastes de nombreux pays ont apporté leur soutien.
Colette Dehalle, le 25/02/2011