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Rahm Emanuel contribue au nouveau climat souhaité par les démocrates : limiter le scrutin du 2 novembre 2010 à un vote ponctuel d'alerte.
Au moment où les républicains partent en ordre très dispersé dans leurs primaires, les démocrates se mettent en ordre de bataille autour d'un axe simple : l'avenir c'est Obama.
A ceux qui voulaient présenter le scrutin de 2010 comme le premier tour de 2012, l'équipe d'Obama oppose une logique entièrement différente : 2010 fut le dernier scrutin sur la crise financière.
Tout est effectué pour mobiliser pour une nouvelle étape. L'appel au recrutement des équipes d'organisateurs locaux a été lancé. La victoire de Rahm Emanuel à Chicago est capitalisée comme le nouveau tremplin du fief présidentiel historique demeuré solide et fidèle.
Une mobilisation qui tranche avec le trou d'air connu par les principaux candidats républicains.