sonderweg

Publié le 25 février 2011 par Hoplite

Bon, je vous laisse quelques jours.
Vais revoir mes vallées alpines, masures et miroirs, bêtes à cornes et peoples roulant cayenne, chignin et crozets, clochers et séracs.
Vais essayer d'être exemplaire quelques jours, comme dit Jünger:
« Lorsque nous vivons en saints, l'infini nous tient compagnie.»
Mais le diable Orwell me susurre à l'oreille de me garder de la perfection:
« Etre humain consiste essentiellement à ne pas rechercher la perfection, à être parfois prêt à commettre des péchés par loyauté, à ne pas pousser l’ascétisme jusqu’au point où il rendrait les relations amicales impossibles, et à accepter finalement d’être vaincu et brisé par la vie, ce qui est le prix inévitable de l’amour que l’on porte à d’autres individus. Sans doute l’alcool, le tabac et le reste, sont-ils des choses dont un saint doit se garder, mais la sainteté est elle-même quelque chose dont les êtres humains doivent se garder. » George Orwell, 1949
rrrahhh, bordel! gibt es keinen sonderweg?