L. Fernandez : « Je ne veux pas en rester là »

Suspendu par la FIFA de toutes fonctions liées au football, Luis Fernandez n’entend pas se laisser faire. Le sélectionneur d’Israël ne comprend pas la suspension infligée et veut se défendre pour rétablir son honneur.

Dans les colonnes de l’Equipe ce vendredi, Luis Fernandez livre sa version concernant les accusations portées par la FIFA qui lui vaut une suspension d’exercer son métier d’entraîneur. L’organisme mondial du football reproche à l’ancien coach du Bétar Jérusalem de ne pas avoir réglé une indemnité compensatrice au club d’Al-Rayyan : « C’est un litige qui dure depuis cinq ans et que je ne comprends pas. Lorsque j’ai quitté Al-Rayyan pour le Bétar Jérusalem (en 2005), il y avait un accord entre les deux clubs pou régler mon indemnité de départ fixée à 400.000 euros. Et dans mon contrat, il y avait l’engagement du Bétar de payer cette indemnité. A partir de là, j’ai pu partir et on m’a laissé travaillé six ou sept mois avant que ce contentieux soit évoqué » explique l’animateur de RMC.

En attendant, il est privé de son droit d’exercer et son poste de sélectionneur d’Israël est menacé : « Pour ce qui concerne l’aspect financier ou pénal de cette affaire, je dors comme un bébé. Mais ce qui me ronge, c’est que l’on m’empêche de travailler. La fédération israëlienne, avec qui tout se passe bien, s’inquiète, ce que je comprends, et m’a donné jusqu’au 4 mars pour trouver une solution » ajoute Luis Fernandez.

En attendant, par l’intermédiaire de son avocat, Luis Fernandez ne reste pas les bras croisés. Il envisage de porter l’affaire devant la juridiction civile pour obtenir la levée de cette suspension : « Nous agirons en justice de deux manières. D’abord, contre la FIFA devant une juridiction nationale pour obtenir l’annulation de la sanction. (….). Ensuite, nous allons introduire une requête conte la Suisse devant la Cour européenne des droits de l’homme pour dénoncer un procès inéquitable et une violation des libertés fondamentales » explique de son côté, l’avocat Jean-Jacques Bertrand.

Le temps presse puisque Luis Fernandez a une échéance importante avec la reprises des éliminatoires de l’Euro 2012 et les deux matches face à Lettonie et la Georgie (25 et 29 mars 2011).