On peut noter également que cet article est d’une qualité bien médiocre. Tant sur la forme que sur le fond. Il faut dire que son auteur, ne s’est pas enquiquiné avec les détails. Notre apprentie journaliste vient à Metz « petite capitale de Lorraine, longtemps éclipsée par l’attractivité de l’Alsace ou l’importance économique et historique de Nancy ». Une phrase qui ne veut pas dire grand’ chose. L’attractivité de l’Alsace ? Si encore elle avait parlé de l’attractivité du Luxembourg… L’Alsace n’est pas à côté de Metz mademoiselle… Quant à l’importance historique de Nancy , elle fera sans doute rire dans bien des foyers lorrains ; il suffit de se promener dans les deux villes pour voir laquelle des deux à le plus d’importance historique . Laquelle des deux villes a été capitale d’un royaume ? Sous laquelle des deux villes reposent les vestiges d’un gigantesque amphithéâtre romain ? Où se trouve le palais du gouverneur militaire ? Nancy faisait-elle partie des trois évêchés ? Dès les premières phrases de l’article on se dit que ça commence mal… Surtout quand l’auteur clame sur Facebook »Vous savez ce que c’est un journaliste ? L’esprit critique ? La réflexion ? La discursivité (NDLR : le bobo aime bien utiliser des mots savants, ça le rassure sur lui-même) ? La démocratie ??? La neutralité c’ets pour les lopettes mon ami, moi je préfère la lucidité et la justesse ! » On apprend également que Rausch s’appelait Dominique ou que l’Arsenal est l’« une des vingt salles les plus prestigieuses au monde pour l’opéra » (de l’opéra à l’arsenal… quand on sait que l’opéra-théâtre de Metz est le plus ancien opéra en activité de France et que c’est par Rostropovich que l’Arsenal a été inauguré en 1989 on voit que la demoiselle est mal renseignée)
Plus loin, première attaque voilée contre Thomas Scudéri avec le scepticisme affiché par la « journaliste-philosophe-présidente d’association » sur Metz-Plage. Metz-Plage , vue par une bobo parisiennee, c’est sûr que ça doit laisser de marbre. « la réception de l’événement semble avoir laissée indifférente la majorité des Messins ». Jolie contre-vérité pour un évènement qui malgré une météo peu clémente a accueilli plus de 107000 visiteurs en 2010…des beaufs sans intérêt sans doute.
Autre contre-vérité : « Tout agace les Messins concernant Le Festival Passages : 1,157 M € d’un coup, pour une manifestation délocalisée de Nancy qui n’en veut plus et, dont le président, Charles Tordjman, est réputé être un ami d’enfance de Dominique Gros… » ; Dominique Gros a répondu à cette rumeur, démentant formellement être un ami d’enfance de Tordjman . Un peu de rigueur journalistique eut sans doute éviter ce colportage digne de Voici… Quant à dire que c’est un festival dont Nancy ne veut plus , c’est un raccourci sacrément facile et indigne de quelqu’un qui se vante d’avoir pris plusieurs jours pour écrire son papier pour lequel elle a même eu besoin d’un assistant… on lui signalera aussi que, de ce budget de près d’1,2 millions d’euros, un quart environ sera versé par la ville) ; mais il faut dire que le festival Passages fait quelques envieux…
Quelques lignes plus loin, nouvelle attaque contre Thomas Scudéri : » les associations culturelles les mieux loties semblent être celles qui réussissent à maintenir de bonnes relations de proximité avec Thomas Scuderi. » On flirte avec la diffamation.
On finit l’article avec une sensation d’une parfaite incomplétude. Et d’une vue sur la culture messine étriquée et sacrément caricaturale. Où sont passés les lieux de culture pourtant essentiels , les Salle Braun, Théatre de la Seille, Toutou Chic, O petit Bobourg et autre Musée de la cour d’Or ?
Et puisque, outre le fond , il ya aussi la forme, on va s’y attarder, juste pour rire un peu à bon compte sur quelqu’un qui se vante de son cursus scolaire (Khâgne , Sorbonne etc…) ; elle qui aime utiliser des locutions latines , on lui rappellera qu’on ne dit pas « au jour d’aujourd’hui » car c’est un pléonasme : hui signifie déjà ce jour : cela vient du latin hodie, contraction de ho die (hodie est devenu ui puis hui). Donc écrire « au jour d’aujourd’hui » revient à écrire » au jour d’à ce jour de ce jour »
Il va falloir encore beaucoup d’effort pour qu’une page wikipédia sur le travail de notre « journaliste » soit acceptée. Ah oui , j’avais oublié de vous dire que quelqu’un a tenté de créer une page Wikipédia à sa gloire mais qu’elle a été refusée .
Dans un addendum (c’est joli ce mot hein ? ) on apprend que les commentaires ont été supprimés car trop virulents. Il faut dire que notre amie parisienne avait parfaitement montré l’exemple : « non mais vous là, le petit lâche de pacotille » s’adressant au Graoully déchaîné pensant qu’il s’agit d’un pseudo (après tout, elle vient juste de faire une enquête sur la culture et les associations messines, elle n’est pas obligée de savoir ce qu’est le webzine messin le plus lu) « Parisienne, bien loin de votre pathétique croisade de faubourg avec tout le mépris que je vous réserve ! Et pas besoinde creuser sur ce qui passe comme vous dites : vous êtes une magnification de la connerie la plus universelle qui dépasse de loin les frontières de Metz (d’ailleurs NB : pour passer un peu de temps rue de Solférino je peux vous dire que ce genre de bavardages les emmerde plus qu’autre chose… prenez votre cerveau pour le remttre à l’endroit et vous verrez pourquoi…) .Bon allez j’arrête, les gens de cette sorte sont divertissant mais j’ai du boulot moi ! » (les fautes d’orthographe sont d’origine). Elle fait bien de nous préciser qu’elle est de gauche ,tant ses propos ne dépareilleraient pas dans la bouche d’un Frédéric Lefebvre à l’honnêteté intellectuelle à peu près équivalente. « Je vois bien bonne comédie « guerre de tranchées à metz » avec Poolvoerde dans votre rôle de petit scriboyillard planqué derrière son pseudo et son ordi… trop frustré le gars ! Bon allez, cette fois j’arrête (c’est une vraie drogue de bacher les gens comme vous savez ?? c’estg dûr d’arrêter)… ». On notera les fautes de frappe qui démontrent le côté sanguin du personnage (oui mais la haine de gauche hein…) .
On finira avec cette citation de Vauvenargues « Les hommes ont de grandes prétentions et de petits projets. » Et les femmes aussi.