Lake Placid 3

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h35

l'histoire: Un garde-chasse, sa femme et leur fils habitent à proximité du Lake Placid, où le mioche commence à alimenter les bébés crocodiles. Trois ans plus tard, les crocodiles ont grandi et ils ont faim, très faim...

la critique de Eelsoliver:

Que peut-on attendre d'un film qui s'intitule Lake Placid 3 ? Difficile de répondre tant les deux premiers opus se révélaient déjà sans intérêt...
Pourtant, le premier volet (déjà pas fameux) est probablement le meilleur de la trilogie. Lake Placid 2 sentait bon le nanar et proposait plusieurs crocodiles féroces en manque de chair humaine.

Pour ce Lake Placid 3, réalisé par Griff Furst, on prend la même formule et on recommence ! A la seule différence que les reptiles de service sont encore plus monstrueux que dans le précédent opus.
Cette fois-ci, c'est une famille qui est à l'épreuve et qui doit affronter une armada de crocodiles. En même temps, quelle idée d'aller s'installer près du Lake Placid, réputé pour être infesté de monstres carnivores !

Dans ce troisième, et espérons-le, dernier chapitre, l'action est plutôt soutenue. Clairement, on ne s'ennuie jamais. Pourtant, cette série B fauchée est tout aussi médiocre et nanardeuse que son prédécesseur, la faute à des effets spéciaux datant de la Préhistoire.
Comme je l'ai déjà stipulé, nos chers crocos sont plusieurs (il y en a au moins 5 ou 6 dans ce troisième épisode).

Pour le reste, les acteurs cachetonnent. Et on se surprend à voir le vieillissant Michael Ironside cabotiner dans cette série B horrifique.
Même chose que dans Lake Placid 2: chaque apparition des crocodiles vaut son lot de fous-rires tant les FX prêtent à la crise de larmes (on se demande parfois si on doit rire ou pleurer).
On retiendra (ou pas...) cette séquence ridicule où un croco entraîne une voiture dans le lac par la seule force de ses crocs. A noter également que ce nouvel opus joue également la carte "nichons" en dévoilant les superbes poitrines de ses actrices condamnées à rester dans l'anonymat.
Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout...

Note: 01/20
Note nanardeuse: 11/20