Samedi, deux équipes malades se retrouveront sur la pelouse de Chaban-Delmas à l'occasion de la 25e journée de Ligue 1. Pour Bordeaux comme pour Auxerre, la victoire relève de l'impératif...
Pour un flirt avec la crise... Oubliées les années fastes de l'ère Laurent Blanc, les titres glanés grâce aux exploits de Yoann Gourcuff ou Marouane Chamakh. Bordeaux va mal. Les Girondins, restant sur deux revers consécutifs dont une claque cinglante reçue à Lorient le week-end dernier (5-1), pointent actuellement au douzième rang du championnat, loin, très loin des ambitions affichées avant le coup d'envoi de la saison par le nouvel entraîneur, Jean Tigana. Son adjoint, Michel Pavon, vient de jeter l'éponge, renforçant l'impression de crise latente du côté du Haillan.
L'expérimenté Ulrich Ramé est monté au créneau cette semaine, pointant du doigt des lacunes criantes au sein du groupe : « Dans les sports collectifs, chacun a un rôle à tenir. Il faut déjà être performant individuellement avec le minimum requis, c'est-à-dire l'agressivité et le fait de ne pas lâcher, a-t-il asséné. Le groupe a fait preuve de suffisance mentale. Cette saison, on se cache derrière n'importe quel argument ». Autant dire qu'un résultat positif face à Auxerre apparaît plus que nécessaire...
L'équipe bourguignonne est elle-aussi empêtré dans une situation des plus délicates, n'ayant plus goûté aux joies de la victoire depuis le 14 novembre face à Rennes et plongeant inexorablement vers les profondeurs du classement. L'AJA ne compte plus que deux petites longueurs d'avance sur la zone rouge et est en quête impérative de succès.
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