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The wrong channel

Publié le 25 février 2011 par Poclatelephage
Afin de prouver à cectoch qu'elle est une lectrice influente, sur un blog qui ne l'est pas réellement, je vais reprendre au bond le débat qu'elle a lancé dans les commentaires de mon précédent post. Hier soir, comme chaque jeudi désormais ou presque, j'ai visionné le démarrage du marathon « the good wife » de M6.
The wrong channel
Je ne sais pas pourquoi j'en veux à ce point à la chaîne en ce moment. Je lui conseille de m'envoyer au plus vite une corbeille de fruits pour me calmer, car je ne cesse de fulminer jour après jour contre ces rediffusions aberrantes et ses programmations contre-performantes. Un soir, nous avons le droit à un malheureux « Bones » inédit, de mauvaise qualité certes, mais là M6 n'y est pas pour grand chose, et le lendemain nous nous fadons quatre épisodes jamais vus en France d'une série qui pourrait être éventuellement intéressante et sympathique si on lui donnait a chance.
M6 donne l'impression de se contre-foutre totalement de ses téléspectateurs, ce qui est sans doute la réalité et je suis bien naïve de penser le contraire, mais quand ça se voit à ce point là, ça fait désordre.
Bref, donc grâce à M6, qui m'a bien fait comprendre que « the good wife », qu'elle cherchait pourtant à vendre au départ, n'est pas une série assez intéressante pour mériter une diffusion raisonnable, je n'arrive pas à regarder sereinement et intelligemment la série. Je loupe en général dix minutes du premier épisode avant de me précipiter au lit avec mon portable avant la fin du deuxième. Mais, hier, j'ai été happée par l'intrigue plutôt alléchante du deuxième épisode.
Alicia est invitée à défendre un fieffé salopard ou un innocent sali, selon la sensibilité de chacun. Son client a en effet été jugé non coupable du meurtre de sa femme disparue, dont on a jamais retrouvé le corps.
Comme toujours dans sa vie professionnelle, depuis que son mari infidèle a été mis en taule, cette affaire lui échoie parce qu'il s'en est mêlé à un moment. Dans le cas présent, il était le procureur qui avait cherché à envoyer en prison le mari potentiellement assassin, qui clamait évidemment son innocence.
L'homme échoue à nouveau devant les tribunaux, puisque sa fille veut récupérer la fortune de sa mère, en arguant que son père l'a tuée et qu'il ne peut donc pas hériter d'elle. Le potentiel tueur a évidemment une personnalité plutôt trouble. Il semble en effet assez pervers, notamment dans sa sexualité, il a par exemple trompé sa femme avec sa droguée de sœur, et il affiche un cynisme à toute épreuve sur le sort de sa malheureuse épouse.
A la fin de l'épisode, Alicia et son cabinet démontrent que c'est certainement la fille qui a tué sa mère, car son cadavre est retrouvé à proximité de la ferme qu'elle habite. Au préalable, sa tête avait été déterrée dans le jardin du père et il semblerait que la fille ait ainsi voulu détourner les soupçons vers son géniteur.
Alors, le père a-t-il tué la mère pour récupérer sa fortune et fait accuser sa fille ou l'inverse ?
Nous ne le saurons jamais. Alicia est, elle, persuadée d'avoir collaboré à mettre une innocente en prison et un pervers en liberté.
De mon côté, j'ai immédiatement été intéressée par ce sujet parce qu'il m'a rappelé une autre affaire très médiatisée à Toulouse, qui est toujours un sujet de débat entre ma femme et moi. Sauf que dans le fait divers toulousain, l'épouse disparue n'a jamais été retrouvée.

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