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Moi, la finance et le developpement durable.

Par Legraoully @LeGraoullyOff

Moi, la finance et le developpement durable.

Ciné-Débat autour du film « Moi,la finance et le développement durable »

Jeudi 24 février 20h/ 23h Cinéma Rialto 4 rue de Rivoli- Nice

Attention: séance unique.
« Moi, la finance et le développement durable » de Jocelyne Lemaire-Darnaud.
Avec Attac 06, La NEF, Greenpeace, Amnesty International et AdN.
Savez-vous où va vraiment votre épargne ? Une ménagère de plus de cinquante ans, ayant récupéré son temps de cerveau disponible, interroge le monde de la Finance sur sa responsabilité face au développement durable.
Les associations animeront le débat et tiendront des stands d’information.
Téléchargez et diffusez affiche et flyers http://www.adn-nice.org/cineindex.htm.
Tarifs habituels 6€ réduit et 7,50€ plein
Infos AdN 06 03 51 28 32

Avec beaucoup d’humour, de clins d’œil ce film nous montre et démontre que toutes et tous à notre insu, de notre plein gré, sans le savoir ni le vouloir sommes actionnaires du CAC 40. Nous avons tous au minima un compte courant, nous ignorons que notre argent pendant le temps du placement en compte courant, en épargne à long terme, en assurance vie ou tout autre produit financier ne reste pas inactif. Les banques, les assurances, les caisses de retraite, utilisent et investissent notre argent dans le circuit monétaire mondial. Par ignorance de ce mécanisme ce que nous décrions et désapprouvons : l’esclavage, les famines, les guerres, sont financés par nous et se perpétuent non par choix personnel mais sur orientation de ceux qui détiennent nos fonds.

Un exemple: AXA groupe d’assurance bien connu, actionnaire avec ses fonds propres et les fonds de tiers (l’argent des clients) d’une entreprise fabriquant des mines antipersonnel et des bombes à défragmentation (sous la pression d’associations, AXA, dès la sortie du film, a retiré l’argent de cette entreprise).

D’autres exemples dans le film analysent les absurdités, les conséquences sur la biodiversité, les peuples, la géopolitique de ce mécanisme subtil.

Ce film ne dit pas de retirer notre argent mais d’utiliser notre pouvoir de citoyens, de demander des comptes sur où va notre argent, comment est-il utilisé, voire de changer  pour un organisme plus éthique (def : fondé sur le discernement du bien et du mal et qui s’intéresse aux conséquences morales des actions humaines).

Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse à votre tour découvrir ce film, vous en sortirez je crois avec une autre vision et le désir de faire bouger cet état de faits.


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