« Marseille, avril 1907. Par une nuit de tempête de mistral dans le vieux quartier du Panier, se noue un drame aussi insolite que terrifiant. Pris pour un fantôme par un passant attardé, un cadavre ficelé dans un drap, ouvert en deux et soigneusement recousu au point de surjet, est retrouvé contre le mur de la Vieille-Charité. Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal se lance dans une enquête que son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté entend mener rondement d’autant plus que Clémenceau, le « premier flic de France » exige du rendement.
Avec l’aide de Tino, un camarade d’enfance devenu plombier-zingueur et du coiffeur Néné, « tour de contrôle » du quartier, Raoul suit la piste d’un bien étrange criminel, guérisseur et prophète-fou, aux pratiques sanglantes, qui le conduira à remonter le temps jusqu’à la fondation de Marseille où perdure un culte millénaire ressuscité par une secte d’illuminés. Cécile, l’épouse du reporter est une fois de plus de la partie, secondée par les enfants du couple trop heureux de jouer aux détectives. »
Une écriture fluide, le sourire et la galéjade en permanence malgré le suspense, de la castagne, une recherche historique qui vous rend moins ignorant. Tout concourt au plaisir de lecture et à ne pas laisser le bouquin avant de l’avoir terminé… et d’en entamer un autre.
Le vampire de la rue des pistoles, tome 8 de la série des Nouveaux Mystères de Marseille, par Jean Contrucci (2009) publié chez Jean Claude Lattès et en éditions « Le livre de poche » policier : 470 p. 6,95€.