Dans le fond, ça aurait été toi ou moi, avec les quantités de came et de pognon en jeu, on plongeait à la ratière…
Pas Delarue. Lui, il est intouchable. Il peut même s’offrir le luxe d’une cure de désintox en Suisse et contredire tous les experts de la toxicomanie en faisant montre d’une guérison miracle en quelques mois alors qu’on estime qu’il faut autant d’années pour s’en sortir que pour y rentrer…
Pour la presse (celle qui dit qu’il y a pas d’inflation et que le chômage baisse), il mène un « combat » contre la drogue. C’est surtout un combat pour redorer son image auprès des ménagères et pour réintégrer la télévision , la pompe à fric qui a été le facteur nécessaire à son addiction.
Une addiction bien étrange que celle de la cocaïne, la drogue des riches par excellence. Pourquoi la drogue des riches : parce qu’elle est métabolisée très rapidement (env 45mn) par l’organisme, ce qui conduit à la répétition des prises. Pas une addiction physique comme celle des benzodiazépines, de l’alcool, ou de l’héroïne. Appelons la plutôt une dépendance psychologique, comme celle de Delarue à son égo et aux médias de comm’. Et hop, Saint Jean Luc enfourche son camping car pour répandre la bonne parole auprès de nos djeuns. De toutes façons, il l’a répété dans Gala: « je ne suis pas accro à la drogue ».
Avec en prime, l’amour d’Anissa, la rédemption, qu’il garde pour Voici ou Paris Match… Lamentable, faites passer le Prozac ! En résumé, si t’as du fric, tu peux te cramer les naseaux pendant des années au su de tous, rien ne t’arrivera, et tu pourras même en tirer parti pour la suite de ta carrière. Quand tu t’appelles Mohammed et que tu fais un rail, tu vas au trou, t’as pas de cure et on te file plus de boulot car t’as un casier. Elle est pas belle la France au clan Ben Sarko ?
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