Les ravages de l'alcool chez les étudiants sont pointés du doigt. C'est ce qu'indique un rapport rendu par Martine Daoust, rectrice de l'académie de Poitiers. Selon elle, pour enrayer le rapport festif des étudiants à l'alcool, il est temps de prendre des mesures. Ce rapport envisage alors trois pistes différentes. Ces dernières ont été soumises à Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Première proposition : annoncer les manifestations étudiantes auprès des mairies et des préfectures. Tout comme pour les rave parties. Il faut alors leur communiquer l'adresse du lieu des festivités, le nom de la personne responsable de l'évènement et les modalités de prévention mises en oeuvre pour assurer la sécurité des participants. Comme la remise des clés de voiture ou des alcootests mis à disposition.
Deuxième proposition : imposer des contrôles pour empêcher les open-bars. Ces rassemblements où l'alcool est fourni gratuitement contre l'achat d'un billet d'entrée est formellement interdit depuis 2009. Pourtant, le cadre juridique arrive à être souvent détourné. L'idée est de mettre en place des "testings". Les préfets seraient les partenaires et pourraient prendre des sanctions en cas de non respect de la loi.
Troisième proposition : inclure des modules pédagogiques. Ces derniers devraient compter pour obtenir une licence ou un master. Cette solution est déjà mise en pratique dans les universités du Havre et de Nancy. L'objectif est de sensibiliser les étudiants sur les risques qu'ils prennent sur le plan sanitaire mais également juridique quand ils transgressent les lois.
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a pris connaissance de ce rapport ce matin même et doit livrer ses conclusions à une date ultérieure.
A.D
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