- favoriser l'accès des petits producteurs exclus du circuit bancaire à des services financiers de proximité et adaptés à la taille de leurs activités (micro-entreprises/micro-crédits) ;
- réaliser une meilleure collecte de l'épargne des ménages et des petits entrepreneurs pour la réinjecter dans le circuit économique.
Même si cet univers peut être complexe, on en comprend d'ores et déjà le fonctionnement et les ambitions, plutôt louables il faut bien le reconnaître. La microfinance a fait l'objet d'attaques diverses, y compris par d'anciens adeptes. Il n'y a pas si longtemps, des propos déploraient l'endettement d'une population déjà pauvre pour enrichir des banques déjà fortunées. La controverse étant alimentée par une vague de suicides de fermiers indiens dont l'activité reposait sur le microcrédit. Mais aujourd'hui, et la lecture des infos de la microfinance le confirme, il semble nécessaire de ne pas définitivement condamner et oublier ce système de financement qui reste au chevet d'une économie mondiale incapable de favoriser le développement du plus grand nombre.
Il faut le savoir, à Madagascar, grâce à la microfinance, "le taux d'accès de la population est passée de 10%, fin 2009 à plus de 16%, fin 2010". Par ailleurs, en Egypte, qui amorce une transition politique, économique et sociale, des activités de micro-assurances émergent. Le concept est "basé sur la coopération et la protection et sur l'aide réciproque entre les participants. Il est basé sur la mutualisation des risques, l'absence d'intérêt, le partage des profits et des pertes, la délégation de gestion par contrat d'agence et l'interdiction des investissements illicites".
... Sounds good, doesn'it?...