Elle est aussi lumineuse que ses romans ont une face sombre. Mais comment fait Olivia Elkaim, chef de l'information au magazine VSD, pour trouver le temps d'écrire ses livres? Je l'ai croisée à la foire du livre de Bruxelles, le week-end dernier, et j'ai été frappée par son sourire chaleureux et la disponibilité qu'elle avait pour ses lecteurs.
Avant cela, je m'étais plongée dans son dernier roman. "Les oiseaux noirs de Massada" (Grasset) narrent l'histoire de Klara qui part en Israël, en pleine guerre de Gaza, pour interpréter l'héroÏne d'une comédie musicale consacrée au drame de Massada. Et qui, sur place, s'aperçoit très vite que l'homme dont elle est amoureuse est marié. Pour la sortir du désespoir, Mouna, sa grand-mère, vient à son chevet. Et c'est en lui racontant sa propre histoire qu'elle parviendra à la sauver. Olivia Elkaim, après "Les Graffitis de Chambord" signe, encore une fois, un roman sur la mémoire juive, à l'écriture belle et fluide. Très émouvants, ses personnages de femmes, tout en force et complexité, savent nous toucher au coeur.