Lampes basse consommation : des précautions à prendre

Publié le 24 février 2011 par Lyriciste

La Commission de sécurité des consommateurs (CSC) a publié hier un communiqué pour mettre en garde contre les lampes basse consommation dont l’éventuelle nocivité fait débat.

Utilisant quatre à cinq fois moins d’énergie pour des performances équivalentes, les lampes à basse consommation ont détrôné les ampoules à incandescence classiques. Mais alors qu’elles sont de plus en plus répandues dans les foyers, la Commission de sécurité des consommateurs (CSC) a appelé mardi à la plus grande prudence quant au choix et à l’utilisation de ces lampes.

Depuis quelques temps, les spécialistes s’interrogent sur une éventuelle nocivité des ampoules, principalement liée à la présence de mercure. Lorsqu’elles sont intactes ou en utilisation, il n’y a aucun rejet de ce composé mais les lampes émettent des ondes électromagnétiques susceptibles en cas d’exposition prolongée, d’être nocives pour la santé. Ainsi, la CSC a émis plusieurs recommandations en ce qui concerne leur utilisation. « En cas de bris« , elle conseille de ventiler longuement la pièce et de la quitter, puis de ramasser les débris soigneusement avec des gants et du papier absorbant et de les placer dans des sacs en plastique, mais de ne pas utiliser l’aspirateur, « qui contribue à mettre en suspension dans l’air des particules de mercure« . De même, elle conseille de se tenir à une distance minimale de 30 centimètres d’une lampe de ce type en cas d’exposition prolongée.

De moins en moins de mercure

Aujourd’hui, la teneur des ampoules en mercure varie entre 2 et 5 milligrammes. Mais « privilégier l’achat de lampes affichant les quantités de mercure les plus faibles possibles » pourrait selon la CSC permettre de diminuer les risques.
En attendant d’en savoir plus sur l’éventuelle nocivité, la Commission « encourage les professionnels à fabriquer des produits contenant le moins de mercure possible et émettant des rayonnements électromagnétiques moins intenses« . Des efforts qui pourraient être favorisés si comme le souhaite la CSC, les pouvoirs publics révisent « le niveau maximal autorisé dans les ampoules« .

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