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Azilis, le sortilège du vent

Par Pralinerie @Pralinerie
Au début, j'appréciais Azilis. C'était une battante malgré son coté capricieux. Puis j'ai trouvé une égoïste. Et ça m'a agacée. Qu'en est-il dans ce volume ?Attention, peut contenir des spoilers !Azilis, le sortilège du ventDans ce dernier tome de Guinot, je trouve une fille qui n'en fait toujours qu'à sa tête mais un peu domptée par les évènements. D'abord, elle échappe à une tempête et à une attaque en mer alors qu'elle rentre en Gaule avec son frère Caius, sa servante Enid et son maître en sorcellerie, Myrddin. Puis ses propres souvenirs la déstabilisent. Enfin, la disparition avérée de son jumeau, Ninian, l'inquiète au plus haut point.Ce retour au pays, il est loin d'être évident. Marcus s'est montré impitoyable avec ceux qui ont aidé les fuyards. Les voyages avec Myrddin accentuent sans cesse l'attirance de la belle pour le druide. Et Caius se sent étrangement faible face à la petite Enid (Il est vraiment top Caius, franchement plus je le fréquente, plus je l'aime).Outre Manche, Kian accompagne Arturus dans le ralliement des rois bretons. La peine est omniprésente et il en néglige presque son petit compagnon adoptif. Bref, c'est un peu la peine et l'échec partout. Et puis tout se dénoue sur moins de cent pages. On comprend les agissements de Myrddin, Caius s'appaise, Arturus peut négocier finement, Ninian est en vue. Seule Azilis a des difficultés à trouver la sérénité. Mais après tout, elle l'a bien cherché !

Contrairement à d'autres, cette fin (et surtout les dernières lignes, perfides) ne m'a pas bouleversée. C'est assez logique. Par contre, je n'ai pas vraiment ressenti longueurs et mollesses que je craignais. Mais je n'ai pas vraiment pris le temps de souffler pendant la lecture, non plus.C'est donc une relecture des légendes arturiennes qui m'a vraiment embarquée. On y ressent tellement l'atmosphère romaine et le coté historique ! Alors que je redécouvrais presque en même temps ces mêmes légendes par le biais de la fantasy (Trilogie des elfes, dont je vous parle plus tard), je ne peux que clamer ma préférence pour cette narration ancrée dans l'antiquité tardive.


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