« Entreprendre c’est un goût qui se développe jeune. - Pierre Duhamel sur Facebook.
Dans son article «La secte des kangourous molletonnés» sur Cyberpresse, Pierre Duhamel fait référence au plaisir de faire des affaires. Il montre en exemple plusieurs entrepreneurs qui ont débuté très jeune et le type de projets qu’ils avaient.
«On apprend plein de chose utile dans une école de gestion mais pas le plaisir de faire des affaires.» – Pierre Duhamel
Ce billet a pour but de vous partager mes premiers pas en tant qu’entrepreneure. Je vous invite également à me faire part de vos débuts. Ça m’intéresse.
Question de raison ou de passion ?
Selon vous, un choix de carrière devrait-il être basé sur la raison ou la passion? Un peu des deux? Dans mon cas, je crois que j’ai choisi de vivre de mon travail par la passion et aussi par la raison. En effet, je possède depuis très longtemps une passion pour les arts visuels. À l’acquisition de mon premier ordinateur, j’ai eu un coup de foudre pour le traitement d’image numérique ainsi que l’internet. Je venais de me trouver de grands intérêts. Ces pratiques d’apprentissage m’ont amenée à choisir entre plusieurs choix de carrières. Ainsi, avec l’aide de personnes que j’ai rencontrées et des mentors qui m’ont aidée, j’ai compris que j’étais destinée pour le graphisme.
Un jour, un mentor m’a fait comprendre une chose que je n’oublierai jamais. Je possède aussi un talent d’entrepreneure innée. En effet, c’est en retournant dans mon enfance que j’ai constaté que les principales activités que j’accomplissaient étaient reliées à l’entrepreneuriat. Par exemple, nous avions un sous-sol à la maison et j’invitais toujours mes voisins à venir jouer au secrétariat ou bien à faire semblant d’être à l’école. Nous avions fabriqué des bureaux et des ordinateurs en carton. Je partais également plusieurs projets, dont des minis entreprises et des aventures farfelues dont je faisais la gestion. «Marchés aux puces», «Chololat à vendre» criais-je sur le coin du parc St-Rodrique, à Charlesbourg. Je me rappelle également du «commerce» de peinture que j’avais lançé. Je suivais des cours de peinture et je me faisais un plaisir de vendre les tableaux que j’avais peints. Je n’étais pas attachée à ces tableaux, j’étais plus intéressée à les vendre qu’à les garder. Je recevais alors des commandes de mon entourage et je les vendais . Aussi, pendant plusieurs années durant ma jeunesse, j’avais toujours avec moi «le fameux sac à dos» qui contenait des «dossiers», papiers, crayons et beaucoup d’autres articles utiles «juste au cas où» j’en aurais besoin… !
Sans être consciente et me rendre compte que j’entreprenais déjà à ce moment là, je sais maintenant que j’avais déjà la flamme de l’entreprenariat. Et c’est avec tout ce cheminement que j’ai choisi par raison de lancer ma première entreprise en graphisme en 2003.
Unir une passion et un talent inné
J’ai toujours choisi d’unir une passion et un talent inné en moi. J’ai quitté ma première entreprise pour en créer une deuxième avec un associé. Celle-ci est encore un exemple concret de cette affirmation. J’ai uni ma deuxième passion « les médias sociaux » et mon talent d’entrepreneure. Le graphisme me suit toujours et demeure mon principal outil de créativité qui m’aide aussi beaucoup pour l’animation de communauté Web.
Avec mon expérience, j’ai compris depuis longtemps , qu’un des grands bonheurs que l’on peut avoir dans la vie, c’est de travailler dans ce qui nous passionne parce que nous n’avons pas de limite. Il s’agit d’être persévérant, travaillant, d’avoir du plaisir et d’avancer tout droit pour atteindre notre but et la paie va suivre c’est certain.