Magazine Politique
Jean François Copé ne peut voir arriver la campagne 2012 dans les circonstances actuelles qu'avec des craintes croissantes pour son image de marque à terme.
La stratégie présidentielle se clarifie actuellement.
La logique est celle du double rempart.
Dans un premier temps, le Président se positionne comme rempart face à Marine le Pen. Cette dernière le "recentre" par comparaison.
Dans un second temps, le Président se positionne comme rempart face à DSK qui le rend plus "peuple" par comparaison.
Mais si cette construction intellectuelle s'écroulait parce que les deux remparts ne résistaient pas aux chiffres des enquêtes ?
Jean François Copé serait alors associé à une campagne diabolique.
A la tête d'un parti voué à l'échec qui a déjà peiné à trouver des candidats acceptant de porter le label lors des actuelles cantonales et destiné à donner les coups dans une logique proche de la mission impossible.
Pour le moment, JF Copé essaie de consoler en multipliant les excuses, les regrets, les compréhensions ... Est-ce possible longtemps encore et à quel prix à terme pour son image de marque ?
En cas de défaite de la droite, n'appartiendrait-il pas alors à la "génération sacrifiée" pour laisser la place à des Baroin ou Wauquiez ?
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