par Pierre Croizet
Merci à tous !
Vous avez été plus de 120 à participer à notre sondage sur la fracture e-touristique.
En voici les résultats.
Tous types de structures confondus, et sachant que le panel est constitué des lecteurs de etourisme.info, la fracture n’est pas si inquiétante. Seulement 4% des sondés se sentent vraiment largués.
Il demeure quand même un “tiers malmené”, malgré tous les efforts déployés dans ce blog. Deux ou trois maîtres enseignements, peut-être : se poser un peu plus pour réfléchir, veiller à être le plus pédagogue possible, prendre le temps d’aider ceux qui souffrent un peu (non : ce n’est pas un programme électoral !).
Mais regardons y d’un peu plus prés.
Les moins largués se recrutent clairement du côté des CDT, CRT et Web Agency.
Tandis que les offices de tourisme, qui représentaient 33% des répondants, semblent plus en difficulté, ainsi que, dans une moindre mesure, les hébergeurs.
Plus on est prés des touristes, plus on a du mal avec le E-Tourisme ?
Deux éclairages, apportés par le deuxième niveau du sondage, permettent d‘éclairer un peu ce questionnement…
La veille semble être reconnue comme un facteur clé pour éviter d‘être largué. Et avec elle revient la problématique lancinante, à laquelle nous sommes tous confrontés, surtout les agents d’accueil et les hébergeurs : le temps disponible pour s’informer et s’autoformer.
Il y a là un vaste champ d’investigation : comment faire pour dégager plus de temps en faveur du E-Tourisme ?
Enfin, le sondage, focalisé sur l’appartenance à des structures, écartait une catégorie importante d’acteurs du tourisme : les élus.
Nous supposons qu’ils ne lisent pas notre blog, mais le test méritera d‘être fait.
En attendant, je vous invite à prendre connaissance du projet UPON, présenté par l’ARTESI et Yannick Landais.
Que pensez-vous de tout cela ?