23 février 2011 par Lilou
De son vrai nom Lucien Osty, il naît à Maisons-Alfort (Val-de-Marne) le 5 septembre 1920, mais grandit à Aumont-Aubrac, en Lozère, dans une famille pauvre. Il s'engage en 1939 et rejoint en 1942 les Forces françaises libres. De 1943 à 1946, il sert dans les commandos d'Afrique et, en 1950, il est lieutenant dans la bataillon français de Corée.
Après une licence en lettres, il est de 1951 à 1975 correspondant de guerre en Corée, puis en Indochine, et devient grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres pour des articles sur la guerre d'Indochine.
"J'ai arrêté d'être soldat parce que j'avais pris une grenade dans les jambes. C'est comme ça que j'ai commencé à écrire. J'ai suivi la fin des grands empires coloniaux, l'époque était fascinante, c'était l'écroulement d'un monde", disait-il.
A partir de 1959, il publie Les centurions (adapté au cinéma avec Anthony Quinn et Alain Delon), Les mercenaires (700.000 exemplaires vendus), Les prétoriens, Le paravent japonais, Les dieux meurent en Algérie, Les baladins de la Margeride (sur son enfance), Soldats perdus et fous de dieu, Liban, huit jours pour mourir, Mourir pour Jérusalem, Tout homme est une guerre civile et Traquenard, son dernier livre en 1996.
Jean Lartéguy a longtemps partagé sa vie entre son appartement parisien décoré de belles antiquités asiatiques et sa demeure proche de Cannes, avant d'être admis en juin 2005 à l'Institution nationale des Invalides à Paris.
Il était le père de l'actrice Ariane Lartéguy, née d'un premier mariage.
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