Un automobiliste a contesté un excès de vitesse à l’aide des données prises par une application Android.
Alors que l’automobiliste circulait dernièrement dans une zone limitée à 40 km/h, un agent de police l’a flashé avec un radar pistolet qui a enregistré une vitesse de 65 km/h. Malgré ses doutes, le jeune homme n’a pas contesté l’infraction. Ce n’est qu’en rentrant chez lui qu’il s’est rendu compte que l’application «My Tracks» tournait en tâche de fond sur son portable. Il a ainsi pu consulter les statistiques de son trajet et vérifier qu’il respectait la limitation de vitesse lors de l’interpellation.
Lorsque l’amende a été contestée devant la cour, l’accusé a demandé à connaître la date du dernier calibrage du radar, son numéro de série, ainsi que la date du dernier cours de formation de l’agent de police. Des requêtes restées sans réponses. Le jeune homme a ensuite présenté à la cour la preuve fournie par son application.
Le juge a finalement conclu à son innocence mais a précisé que sa décision n’était pas fondée sur les informations fournies par l’accusé mais par le manque de preuves de la part de l’agent.
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