Suite à l'annulation du Grand Prix inaugural de la saison 2011 à Bahreïn pour des raisons politiques, le grand manitou de la F1 Bernie Ecclestone n'a pas perdu tout espoir de voir la course se disputer plus tard dans la saison.
Les organisateurs de l'événement ont annoncé lundi qu'ils ne pouvaient pas accueillir la course dans la situation dans laquelle se trouvait le Royaume bahreïni - c'est-à-dire une situation d'émeutes et de manifestations portées contre le gouvernement en place. Cependant, il n'était pas précisé si la course était définitivement annulée ou si elle pouvait être reportée à une date ultérieure. Ecclestone a en tout cas affirmé qu'il ferait tout son possible pour priviliégier cette deuxième possibilité.
« Ce qu'il s'est passé à Bahreïn est très triste. » a confié Ecclestone. « C'est comme si un tremblement de terre s'était produit ; personne n'aurait pu prévoir ça il y a un mois. À ce moment-là, tout le monde avait hâte d'être à la course. »
« Personne n'a jamais rencontré de problème là-bas. Donc si la situation est pacifique - et nous espérons qu'elle le sera - alors nous ferons de notre mieux pour lui trouver une place dans le calendrier. »
Le grand argentier de la Formule 1 a aussi ajouté qu'il ne réclamerait pas d'argent aux organisateurs si la course ne pouvait être reportée : « L'indemnité qui est habituellement versée pour l'événement ne le sera pas. Je ne les ferai pas payer pour une course qu'ils ne peuvent pas organiser.
Je ne sais pas s'ils sont couverts par leurs assurances pour les pertes de revenus, la vente des tickets et autres, mais en cas de force majeure, il doit en aller ainsi.
Et si la course est reprogrammée, ils paieront alors à ce moment-là. »