Excusez-moi, mais représenter l’oeuvre de Noulhac par un unique maroquin janséniste me chagrinait un peu. (Textor appréciera la formule).La rapide consultation des évangiles selon Fléty, Devauchelle et Duncan et une brève recherche parmi les catalogues permet de préciser le travail de ce relieur.
Vers 1900 il adjoint à son activité un atelier de dorure tenu par un ouvrier spécialisé. Il introduit dans sa production des décors à motifs floraux dorés et des encadrements dorés. La reliure que je vous présente aujourd’hui sur un livre de 1887 date de 1914. Un peu plus tard, des décorateurs modernes proposent des décors de reliures qu’ils donnent à réaliser par des artisans. Noulhac réalise alors les décors d’Adolphe Giraldon illustrateur et de Jules Chadel dessinateur joaillier. Il travaillera ensuite sur les dessins de sa fille et un peu pour Pierre Legrain. Il réalise des reliures mosaïquées de maroquin de style Art-Déco.
L’inspiration variant du type floral, à la décoration à la manière de parements de dallages colorés ou de compositions de vitraux.