Je pense qu’il n’est pas nécessaire de s’épancher davantage sur mon amour de la monarchie, anglaise de surcroît.
Avant même l’annonce de l’avalanche de nominations aux Oscar, je m’étais dit lors de la projection de la bande-annonce « celui-là, je ne le raterai pas!« .
On salue le choix ici de Tom Hooper de tourner un film autour du handicap d’un despote – fait extrêmement rare au cinéma comme dans la littérature – car, il est de notoriété publique que les monarques, les souverains d’où qu’ils soient, ne peuvent être frappés d’aucune infirmité…
Outre ce moment d’histoire passé sous silence (du moins en France) auquel nous assistons durant pratiquement deux heures (que l’on ne voit d’ailleurs pas passer), on se prend rapidement d’affection pour ce George VI que l’on voit grandir au fil des images. Je vous conseille d’ailleurs fortement d’aller le voir en V.O. auquel cas, vous rateriez l’interprétation impeccable de Colin Firth qui campe un bègue confondant de réalisme, de Derek Jacobi, incroyable comédien britannique et d’Helena Bonham Carter.
Il n’y a plus qu’a croiser les doigts pour le 27 février…
D’après l’histoire vraie et méconnue du père de l’actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et d’affronter ses peurs avec l’aide d’un thérapeute du langage (Geoffrey Rush) aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne nazie.