L’avenir du fret ferroviaire à Nîmes et dans la région est inquiétant : en 4 ans, le fret régional est passé de 8 millions à 4 millions de tonnes. Il est urgent de redresser la situation largement sinistrée en s’inscrivant pleinement dans la lutte contre le réchauffement de la planète et pour le désengorgement des routes. L’abandon programmé de l’activité wagon isolé (qui permet de collecter le fret au plus près des utilisateurs) au profit exclusif de ses activités trains entiers et de transport combiné contribue à diminuer le périmètre du fret ferroviaire au profit de la desserte routière. Nous rappelons l’entière responsabilité de l’État qui choisit de telles orientations sans donner de moyens aux régions pour qu’elles puissent, en plus de gérer le transport de voyageurs, maintenir les dessertes locales pour le fret. L’action déterminée et efficace des régions en matière de transport régional, ainsi que la proposition de réunification du système ferroviaire pour effacer la dette de la SNCF et de RFF, représentent les axes d’une véritable politique cohérente du rail aussi bien pour les voyageurs que pour les marchandises. Le Parti Socialiste a également proposé un grand plan de transports carbone zéro qui passe par un financement par l’État à hauteur de 50% de tous les projets de transports publics.
Nicolas Cadène, pour la section du PS « Nîmes Marianne »