La présence des sections [du CNU - Conseil national des universités] concoure à l’uniformité des profils et la banalisation des parcours », écrit Laurent Carraro à propos du recrutement des enseignants-chercheurs.
« L’autonomie de recrutement des universités reste donc très encadrée, sans oublier que l’évolution de carrière de la moitié des enseignants-chercheurs est également décidée par le CNU. Quand aurons-nous le courage politique de rendre nos universités vraiment autonomes ? Car quel chef d’entreprise voudrait diriger une structure dans laquelle ses marges de manœuvre en termes de ressources humaines restent marginales