Aux sceptiques qui leur opposent des observations scientifiques, les défenseurs des politiques de lutte contre les émissions de CO2 , à court d’arguments climatiques, justifient souvent leur point de vue par la menace d’épuisement des ressources d’énergies fossiles. Nombreux sont ceux qui affirment qu’il n’est pas important d’avoir des certitudes sur l’avenir du climat pour prendre des décisions politiques qui, n’importe comment, sont indispensables pour économiser des ressources naturelles rares et en voie d’épuisement.
Ainsi Timothy Wirth,ex secrétaire d’Etat à l’Energie du Gouvernement Clinton, a-t-il déclaré un jour : « Nous devons conduire cette affaire de réchauffement global. Même si la théorie du réchauffement global est fausse, nous allons faire ce qui convient en termes de politique économique et environnementale ».
Au delà de l'aspect plus que déontologiquement contestable qui consiste à manipuler les électeurs "pour leur bien", en cachant un objectif derrière un autre, le versant "énergétique" de ce raisonnement est il justifié ?
Non, nous dit Jean-Michel Bélouve, qui tord le cou aux préjugés catastrophistes en matière d'énergie, sans méconnaître les difficultés d'approvisionnement possibles, qui sont plus géopolitiques que physiques. Un article comme toujours très documenté qui fait le point sur les perspectives d'évolution du "mix énergétique" du monde dans les années à venir, ainsi que sur les combats d'arrière garde des intégristes de l'écologie pour empêcher certaines évolutions pourtant souhaitables et inéluctables.
>> Lire la suite sur le blog de l'Institut Turgot ----------- Lire également sur Ob'Lib:
(VB - 2009) Réchauffement Climatique, le faux prétexte énergétique
Dossier Réchauffement climatique -----------