Une meilleure année pour les dividendes

Publié le 23 février 2011 par Fabien Major @fabienmajor

John Heinzl, du Globe and Mail, mentionne dans l’un de ses plus récents textes qu’avec une économie qui tend à se renforcir, des profits corporatifs qui gonflent et des entreprises juchées sur des montagnes de liquidités, l’actionnaire continuera de voir défiler d’intéressantes hausses de dividendes dans les prochaines années.

Ce mois-ci, au Canada seulement, Rogers Communications Inc., Shoppers Drug Mart Corp., TransCanada Corp. et Russel Metals Inc. ont augmenté leurs dividendes trimestriels, tout comme l’ont fait Coca-Cola Co., 3M Co., Thomson Reuters Corp., Avon Products Inc., Hasbro Inc. et plusieurs autres entreprises cotées à la Bourse de New York.

D’après le populaire rédacteur, et même si le mois de février n’est pas terminé, les entreprises ont déjà annoncé plus de hausses de dividendes, totalisant 4.88 milliards de dollars, que les 3.3 milliards de dollars d’augmentations annoncées en janvier et février 2010. Les diminutions ou suppressions de dividendes, quant à elles, se font de plus en plus rares, exception faite de celle larguée sur le marché hier par Barnes & Noble, qui était, ma foi, hautement prévisible.

Malgré la tendance à la hausse soutenue des dits versements aux actionnaires, le payout ratio du S&P 500 demeure très conservateur, à 27.4%, ce qui est nettement plus bas que celui enregistré en 2000, qui atteignait alors 43%, ce qui laisse sous-entendre que les dividendes ont encore de la place pour une certaine croissance.

Pour le simple investisseur, le fait de choisir des titres individuels reconnus pour verser des dividendes peut parfois s’avérer une tâche fastidieuse.  L’investisseur autonome peut toujours choisir des fonds négociés en Bourse axés sur les dividendes, comme celui offert par Claymore, par exemple, sous le symbole (CDZ-T), qui offre un rendement annuel d’environ 3.8% au prix unitaire actuel de 21.50$.

DOMINIQUE LAMY

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