J'ai tout de même voulu juger par moi-même et après avoir vu Toy Story 3 il y a un temps, j'ai récemment loué How to Train Your Dragon.
Enfin, le film surprend parfois pas son intensité - notamment une scène finale impressionnante et une chute qui étonne par ses conséquences. Bref, si ça n'avait été du hasard faisant revivre les jouets de Toy Story la même année, How to Train Your Dragon aurait eu de très sérieuses chances pour un Oscar.
Le réalisateur Lee Unkrich en était peut-être à sa première réalisation officielle, mais il avait déjà oeuvré sur plusieurs films de Pixar depuis 1999, incluant comme assistant réalisateur sur trois longs métrages d'animation, dont Toy Story 2. Il relève le défi avec brio, réalisant un film qui réussi l'exploit d'être poignant et d'une drôlerie et d'une inventivité renouvelées et mené avec un rythme soutenu. Certaines scènes sont parmi les plus belles scènes que j'ai pu voir dans des films du genre et l'humanité qui se dégage de ces jouets est absolument incroyable. Ce degré de perfection est rare au cinéma (d'ailleurs, en animation, la dernière fois que j'ai éprouvé une telle admiration, c'était pour les 40 premières minutes de WALL-E, 40 minutes de pure génie cinématographique issues du même studio). Je soupçonne d'ailleurs la présence d'Andrew Stanton à titre de co-scénariste (histoire) comme étant en partie responsable de cet aspect humain du film.
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Note: Je n'ai pas eu l'occasion de voir The Illusionist, le film du français Sylvain Chomet qui avait été récompensé pour Les Triplettes de Belleville, mais ce que j'ai lu sur le film ne me permet pas de croire qu'il a une chance pour cet Oscar.
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