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Un justicier dans la ville

Publié le 22 février 2011 par Olivier Walmacq

Justicier_dans_la_ville

Genre: film noir (interdit aux - 12 ans)
Année: 1974
Durée: 1H35

L'histoire: Dans leur appartement, la femme et la fille d'un homme d'affaires sont violées, frappées et torturées par des voyous. L'une meurt, l'autre est traumatisée par ce qu'elle vient de vivre. Le mari se transforme alors en justicier et parcourt les rues de la ville la nuit afin de retrouver les coupables.

La critique de Eelsoliver:

Un Justicier dans la ville signe une saga très dispensable composée d'un grand nombre d'épisodes. Parmi tous ces les films de la franchise, seul le premier volet surnage et délivre un long-métrage noir et sans espoir, porté par un Charles Bronson désespéré et torturé après le décès de sa femme.
Cette dernière et sa fille ont été torturées et violées par des voyous. La fille en réchappera, mais elle sombrera dans la folie.

Le mari se retrouve alors seul, face à une police totalement incompétente. Il faut donc punir les voyous et rendre la justice soi-même.
Charles Bronson se transforme alors en un implaccable justicier traquant les criminels la nuit. Le réalisateur, Michael Winner, pose alors la question de la vengeance expéditive et de la Loi du Talion.

Le film ne prend jamais partie pour le héros mais le place dans une société dépassée par une violence qu'elle ne contrôle pas. En résulte un film sombre, efficace, violent et sans concession.
Pourtant, le héros entre progressivement dans le meurtre. En vérité, lui-même devient un criminel. Il fait bientôt parler de lui dans les journeaux et devient la nouvelle cible de la police.
C'est aussi un homme désespéré que les grandes instances refusent d'écouter. Charles Bronson trouve donc ici un rôle à sa mesure.

A partir de là, difficile de considérer Un justicier dans la ville comme un film faisant l'apologie de la violence et de la Loi du Talion.
Le film de Michael Winner soulève un certain nombre de problèmatiques et de questions. Malheureusement, ce premier volet sera gâché par des suites idéologiquement douteuses.
Ce premier opus se suffisait largement en lui-même...   

Note: 14/20


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