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Anna Calvi

Par Fabe33
Anna CalviDécidément le nom d’Anna Calvi fait couler beaucoup d’encre virtuelle ou non. Depuis le début de l’année on entend parler de la londonienne, en bien dans un premier temps puis en mal. Au final cela ressemble plus à un acharnement ou à un règlement de compte. Je vais éviter de faire des comparaisons avec d’autres artistes car j’ai l’impression que c’est cela qui irrite. Je préfère donc parler avant tout de sa musique car c’est ça qui nous intéresse.
De ce coté là, tout le monde pourra dire ce qu’il veut, personnellement je la trouve belle. D’abord parce qu’il y a de la sensualité dans ses mélodies comme cette introduction, "Rider to the Sea", où la belle Anna est seule avec sa guitare. Une guitare qui sonne rétro, façon sixties, son clair et reverb au maximum. On retrouve cette sensualité dans sa façon de murmurer certaines de ses mélodies comme "No More Words". Je trouve sa musique belle pour la rage qu'elle y met, retenue je reconnais, mais palpable sur certains morceaux où la blonde hausse le ton. Cette rage donne un coté masculin à sa musique, une certaine brutalité, c’est peut-être pour cela qu’elle chante "I’ll Be Your Man". C’est donc pour ce compromis entre sensualité et masculinité qu’Anna Calvi a réussi à faire un bon disque de rock, le rock dans sa forme la plus brute sans autre adjectif pour le compléter.
Enfin, cet album me parle tellement qu’il m’évoque aussi une bande originale de film mais pas n’importe lequel, un film d’espionnage à la James Bond où le méchant serait une femme ("Suzanne and I") ou un Tarantino où l’héroïne ressemblerait à Black Mamba ("Love Won’t Be Leaving").
En résumé, je trouve qu’Anna Calvi inspire beaucoup et je pense que je me souviendrais de ce premier album comme d’un premier baiser ("First We Kiss").
Extrait : First We Kiss

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