Cette histoire commença à Paris, vers le 28 juin 2007, j’en parlais un peu dans ce billet. Une pause gourmande chez Ladurée, petit extra à emporter, et le plaisir, l’envie et la curiosité et ne faisaient que commencer. Histoire un peu spéciale que cette rencontre entre le macaron et moi.
Toute cette folie autour des macarons alors que je n’en avais encore pas porté un à mes lèvres. J’essayais de m’imaginer la texture, le goût, le parfum… mais était-ce raisonnable de ne se limiter qu’à son imaginaire ?
Evidemment non. Bien moins raisonnable que de succomber au phénomène macaron.
D’une part, il est impossible de percevoir ses caractéristiques sans l’avoir goûté. Et d'autre part, il est déclinable à volonté, meringue italienne ou non, sucré, salé, sucré-salé, ganaches variées, fruits, chocolat, pâte, arôme, sirop, gelée, beurre, crème, …
Des macarons de tradition, des macarons au grand nom, qu’est ce que c’est bon !
Secrets de fabrique, maîtrise professionnelle, originalité sans pareille.
Les macarons sont la fierté de ceux qui savent les faire. Mais attention, pour les macarons de la nouvelle génération, tout ne réside pas que dans la cuisson de la coque, mais dans les couleurs et les saveurs, la texture et la courbure. Un pur instant de plaisir à emporter partout avec soi.
Mon palais s’est laissé envoûter par ces macarons parisiens, deux gâteaux ressemblant à des macarons accolés et garnis de ganache. Puis d’autres à maintes reprises, ceux de Pierre Hermé, ceux de l’atelier des chefs avec Christophe Felder, ceux de chez Paul, ceux de certaines boulangeries de Nancy qui font des merveilles en mêlant les spécialités locales et en les remettant au goût du jour (mirabelle -liqueur ou non-, thé vert à la bergamote, nonettes...)
Sans oublier la tradition même depuis plus de 4 siècles, les macarons de Nancy dont je vous ai déjà parlé lors d’un égarement So Girly.
Et c’est lors d’un récent séjour en Suisse que j’ai découvert une autre variété de macarons, un cadeau de bienvenue, les Luxemburgerli de Sprüngli, très esthétiques, plus petits, plus hauts. Vanille, noisette, framboise, champagne, chocolat, caramel … du choix, et quel choix !
Texture un peu différente, peut-être moins fondante. La ganache modifie la texture du biscuit. Ganache de crème au beurre, qui se ressent, mais sans être trop prononcé. Un parfum bien développé.
Ca croque, je craque.
Et pour terminer en beauté, un jeudi matin, le facteur sonne à ma porte, à peine éveillée, que vois-je ? Une petite boîte en carton. De qui cela peut-il bien venir ? Marie-Laure ? Vous savez, Tart’in & chocolat. Si vous voulez en savoir plus c’est ici. Moi je me contenterais de dire que c’est une triple surprise ! Je n’étais pas du tout au courant, c’était (et oui, c’était…) des macarons, et en plus de ça, maison et trop BONS ! Un grand Merci Marie-Laure, car je ne te l’ai pa encore dit, je voulais te faire une surprise à ma façon.
Vanille, café & passionément chocolat, la fameuse ganache Jivara Passion dite Mogador. Une coque qui sent remarquablement l’amande (je suis addict…). Coque croquante et fondante (et pourtant, les macarons ont voyagé !).
Trois sortes complètement différentes, l’équilibre des saveurs est merveilleux ; chaque macaron a son petit plus, impossible de donner un vainqueur. Allez, filez voir les recettes, celles de Mercotte, comme le souligne si bien Marie-Laure.
Pour ma part, je sais ce qu’il me reste à faire… !
... Chaque photographie de macaron que j’ai pu faire jusqu’alors ...
... ce n’était pas sans inaugurer : mon appareil photo, un autre réflex, et à présent, mon nouvel objectif ...
... Comme quoi les macarons, c’est toute une histoire, mon histoire ...