Au 30 rue Charrue, L »Encadreur possède une galerie, « L’Espace ». Je m’y arrête souvent. Cette fois, et jusqu’au 5 mars, c’est Jean-Jacques Rossbach qui expose. Je n’ai malheureusement pas de photos (mais vous allez sur Google! Vous trouverez bien! Il y a par exemple le blog de Thierry Delcourt où vous verrez une toile très représentative)
Les toiles de cet artiste sont de joyeuses abstractions. On a l’impression de lire (en peinture) des pages et des pages de romans, de poésies, de biographies, de récits riches en rebondissements. Il s’en passe des choses sur ces tableaux! ça s’enroule, ça glisse, ça s’entasse, ça coule…On distingue ici et là un mot, une silhouette de chaise, une voyelle (oui! Rimbaud) …Mais l’ensemble est un univers d’expression non figurative, celle qui dit si bien les émotions ressenties dans l’existence. (On pense vaguement à Basquiat, mais en moins violent et sans doute en moins fort)