Venus perfectionner leur anglais en Nouvelle-Zélande durant un mois, des étudiants japonais se retrouvent bloqués sous les décombres de la cafétéria de l’université
La ville de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, a aujourd’hui été victime d’un puissant séisme de magnitude 6,3, tuant (selon les dernières informations) près de 200 personnes, et détruisant de nombreux bâtiments. Selon l’AFP, un groupe de 21 étudiants japonais et leurs deux professeurs ont été surpris par cette secousse meurtrière, en plein déjeuner.
Ils déjeunaient dans la cafétéria
Lorsque le drame s’est produit, les 23 participants à ce séjour linguistique, originaires de l’Université des langues étrangères de Toyama, au centre du Japon, déjeunaient dans la cafétéria d’une université de Christchurch. Pour le moment, dix d’entre eux ont été retrouvés vivant : une enseignante de 43 ans et huit étudiants ont pu être dégagés des décombres en fin de journée, tandis que le deuxième accompagnateur, âgé de 48 ans, est sorti indemne de cette catastrophe. Deux étudiants sont quant à eux toujours bloqués sous les décombres, selon des responsables et médias à Tokyo, et onze de leurs camarades sont toujours portés disparus.
L’enseignante alerte sa famille au Japon
En plein chaos, l’enseignante japonaise avait envoyé un message à sa famille au Japon avec son téléphone portable, dans lequel elle expliquait son calvaire, bloquée sous les décombres du bâtiment avec sept de ses étudiants. Selon le Ministère japonais des Affaires étrangères, l’ambassade de Nouvelle-Zélande a demandé officiellement au Japon d’envoyer une équipe de spécialistes pour participer aux opérations de secours.
L’état d’urgence décrété dans la ville
La ville de Christchurch, qui compte 350.000 habitants, avait déjà été touchée par un puissant séisme de magnitude 7,1 en septembre dernier, mais n’avait fait aucune victime. Cette fois, les dégâts sont beaucoup plus importants et le maire de la ville a décrété l’état d’urgence et annoncé le renfort de 350 militaires pour porter secours aux victimes et chercher les survivants. Après une réunion d’urgence du conseil des ministres, le Premier ministre John Key a annoncé hier que le bilan des morts pourrait s’alourdir dans les jours à venir : « Nous pourrions bien être témoins d’une des journées les plus sombres de la Nouvelle-Zélande », a-t-il déclaré.
Lauren Clerc
Crédit photo Reuters TV